Entendu parmi les premiers clubs le 15 novembre, l’OL a été lourdement sanctionné par la DNCG : interdiction de recruter et, surtout, menace de relégation en L2 à la fin de la saison si le club n’atteignait pas ses projections financières. Alors que les autres équipes recevaient leur lettre de sanction en moyenne dans les 48 heures suivant leur comparution devant l’instance de contrôle, l’OL n’a reçu ce document officiel, nécessaire pour faire appel, qu’un mois plus tard, ce qui a agacé en interne. La direction lyonnaise a alors décidé d’utiliser ce droit pour contester les décisions de la DNCG, juste avant la trêve, et elle connaît désormais son agenda : le rendez-vous a été fixé vendredi prochain, le 10 janvier, devant la commission d’appel de la Fédération.
L’OL souhaite ainsi se présenter avec de nouveaux éléments financiers prouvant que ses projections étaient raisonnables. Parmi elles, une injection de liquidités de 100M€ promise avant l’introduction d’Eagle à la bourse américaine (IPO), dont 80 M€ auront déjà été versés en décembre et début janvier, selon la direction, à temps pour l’audience d’appel.
De nouveaux arguments à faire valoir ?
John Textor et son directeur général Laurent Prud’homme pourraient aussi revendiquer des ventes déjà réalisées (Jeffinho, Orban, et peut-être d’autres d’ici une semaine) mais aussi des ventes importantes potentiellement à venir à Botafogo (Luiz Henrique et Igor Jesus notamment) qui profiteraient à l’OL. La réduction de la masse salariale (Lopes parti à Nantes) est également en avance sur le plan initial, avec d’autres gros contrats expirants au printemps (Lacazette, Tagliafico).