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L’OIM met en garde contre un risque d’épidémie après un glissement de terrain meurtrier

Les survivants du glissement de terrain meurtrier qui a décimé un village entier en Papouasie-Nouvelle-Guinée sont confrontés à une situation difficile. « risque important d’épidémie » et n’ont pas encore reçu suffisamment de nourriture et d’eau potable, a prévenu jeudi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Six jours après le drame qui a enseveli une localité de la province d’Enga, au centre du pays, le bilan humain reste incertain. Le gouvernement affirme qu’environ 2 000 personnes ont été enterrées, mais les images satellite, les experts en catastrophes et les autorités locales suggèrent un bilan bien inférieur.

Jeudi, l’OIM a déclaré que les sources d’eau étaient contaminées et que le risque de maladie augmentait. « Les ruisseaux qui coulent (au milieu) des débris sont contaminés et présentent un risque épidémique important »» a déclaré l’OIM, qui a notamment émis une alerte concernant le paludisme.

Livraison de l’aide humanitaire

Après le glissement de terrain, les habitants des deux quartiers touchés, Yambeli et Lapak, ont creusé la terre pour tenter de retrouver les disparus. Des témoins oculaires ont rapporté que l’odeur émanant des cadavres était devenue insupportable. Les autorités locales ont indiqué qu’entre six et onze corps avaient été retrouvés.

L’OIM a déclaré qu’elle avait fait de la livraison d’eau potable, de comprimés de purification et de produits alimentaires essentiels sur le site une priorité absolue. « Le manque d’informations précises sur les zones et les populations touchées entrave la planification et acheminement efficace de l’aide humanitaire »a prévenu l’organisation.

Sandis Tsaka, administrateur de la province d’Enga, a déclaré jeudi à l’AFP que le bilan des morts était probable à « des centaines » plutôt que des milliers. Selon lui, les survivants traumatisés n’ont pas été en mesure de fournir des informations fiables sur leurs proches toujours portés disparus. « Les sauveteurs commencent à rassembler des informations sur qui était présent et combien de personnes ont été touchées »a déclaré Tsaka, qui espère que les premiers chiffres seront confirmés vendredi en fin de journée.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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