Logement Crous, le parcours du combattant des étudiants

Pour les étudiants, et plus particulièrement les boursiers, l’accès au logement du Crous est fondamental pour réussir leurs études dans des conditions sereines. Ces résidences, gérées par le Crous, proposent des loyers bien plus abordables que ceux du marché privé. Mais quelles sont les villes qui proposent le plus de logements Crous pour répondre à cette demande croissante ? LocService pour l’Etudiant nous en dit plus.

Taux d’emprunt relevés au 09/12/2024

La disponibilité varie selon la ville

Le nombre de logements proposés par les résidences du Crous varie considérablement selon les villes. Par exemple, Paris compte plus de 22 200 litsalors que des agglomérations plus petites comme Douai-Lens n’en comptent que 150. Pour mieux évaluer l’offre, il est pertinent de rapporter le nombre de lits au nombre total d’étudiants de chaque commune.

Donc, Pau se distingue avec un ratio de 13,2 lits pour 100 étudiantstandis que Perpignan, Caen et Orléans comptent respectivement 12,9, 12,5 et 11,2 lits pour 100 étudiants. Certaines grandes villes comme Aix-Marseille et Montpellier sont également bien pourvues avec environ 10 lits pour 100 étudiants. En revanche, des communes comme Annecy et Saint-Étienne sont nettement moins bien pourvues.

Une hausse inquiétante des loyers

En plus des difficultés liées à la disponibilité du logement, les étudiants doivent également faire face l’inflation des loyers dans de nombreuses villes universitairesSelon L’Etudiant, 41 villes sur 47 ont vu leurs loyers augmenter, avec une hausse moyenne de 14 euros par mois. Certaines d’entre elles sont particulièrement touchées : à Marseille-Aix-en-Provence, les loyers ont augmenté de 57 euros, et à La Rochelle et Annecy, la hausse est respectivement de 47 et 43 euros.

En tête des villes les plus chères, Paris reste la ville la plus chère avec un loyer moyen de 919 euros pour un studioNice et Annecy suivent avec des loyers dépassant les 650 euros. Face à cette situation, les logements du Crous apparaissent comme une alternative plus abordable, mais leur nombre reste insuffisant pour répondre à la demande.

Des solutions en préparation pour répondre à la crise

Afin de pallier la pénurie de logements étudiants, notamment dans les résidences du Crous, l’État s’est fixé des objectifs ambitieux. D’ici 2027, Il est prévu de réhabiliter 12 000 logements et d’en construire 35 000 nouveaux.dont un tiers sera destiné au Crous.

Des solutions telles que le logement partagé ou la surélévation des bâtiments sont également envisagées pour augmenter rapidement la capacité des résidences. Les collectivités locales, en collaboration avec le Crous, travaillent à trouver des lieux adaptés pour répondre aux besoins demande croissante des étudiants.