L'offensive ukrainienne à Koursk fait grimper les prix du gaz !
Les nouvelles les plus importantes de la journée

L’offensive ukrainienne à Koursk fait grimper les prix du gaz !

L’offensive ukrainienne à Koursk fait grimper les prix du gaz !

L’offensive ukrainienne sur Koursk fait grimper les prix du gaz

Le mardi 7 août 2024, l’armée ukrainienne a lancé une attaque contre la région russe de Koursk, visant la ville stratégique de Sudja, l’un des derniers points de transit du gaz russe à travers l’Ukraine vers l’Europe. Cette offensive a rapidement conduit à une augmentation des prix du gaz, ce qui a augmenté de 12% depuis début août 2024atteindre 40,06 euros par mégawattheureà l’occasion de la clôture du TTF néerlandais, référence européenne des prix du gaz, le 11 août 2024.

En 2023, environ 14,54 milliards de mètres cubes de gaz russe ont transité par l’Ukraine, ce qui représente un peu plus de 4% des importations européennesCe chiffre peut paraître faible, mais tous les pays européens n’ont pas diversifié leurs sources d’approvisionnement. Certains, comme L’Autriche, toujours fortement dépendante du gaz russe, importe 98 % de son gaz de RussieEn moyenne, les importations de gaz russe par les pays européens ont augmenté de 7 % au premier semestre 2024. La France, bien qu’ayant réduit sa dépendance au gaz russe, a doublé ses importations depuis début 2024. Ceux-ci représentaient 17 % en février 2022 et 9 % en septembre 2022. Son principal fournisseur reste la Norvège (36% de ses importations de gaz), suivie des Pays-Bas, de l’Algérie, du Nigeria, du Qatar et des États-Unis.

Le contrat de transit entre l’Ukraine et la Russie est résilié

Avec la fin des tarifs réglementés du gaz depuis le 1er juillet 2023, les factures des Français pourraient fortement varier en fonction du contexte géopolitique.Heureusement, le prix actuel du gaz reste loin du pic de 300 euros par MWh atteint en 2022Cependant, l’offensive ukrainienne démontre une fois de plus la dépendance des pays européens au gaz russe.

De plus, La Norvège prévoit de procéder à des travaux de maintenance sur ses infrastructures gazières à la fin du mois d’aoûtce qui pourrait les mettre temporairement hors service, et ainsi provoquer une hausse des prix du gaz. Cependant, Les inquiétudes des Européens concernent principalement le contrat de transit de 2019 entre l’Ukraine et Gazprom. Ce contrat doit prendre fin en décembre 2025. L’Ukraine et la Russie semblent toutes deux réticentes à le renouveler.


Quitter la version mobile