ENTRETIEN – Alors que la Russie cherche à désintégrer le bloc occidental par une guerre devenue plus hybride, le nouveau débat sur la dissuasion nucléaire en Europe cède la place à des langages qui semblaient imprononçables il y a encore quelques mois, estime le général de division des armées.
Ancien chef d’état-major de la Marine, Amiral Pierre Vandier est aujourd’hui général de division des armées.
LE FIGARO. – Vous publiez une nouvelle édition de votre ouvrage, La dissuasion à la troisième ère nucléaire (Éditions du Rocher, 2018). La guerre en Ukraine change-t-elle l’analyse ?
Amiral PIERRE VANDIER. –Elle ne le modifie pas. Au contraire, cette guerre donne au livre publié il y a six ans une vertu quelque peu prophétique, puisqu’à la fin, j’évoquais la notion de « sanctuaire agressif ». Il a été inventé par Jean-Louis Gergorin en 1992. Il m’a alors semblé adapté aux temps stratégiques à venir. C’est exactement ce qu’a fait la Russie en Ukraine en menaçant de représailles ceux qui voulaient intervenir dès le début de la guerre.
Après la guerre froide, le « premier âge nucléaire », puis les années 1990, le « deuxième âge », où l’on croyait pouvoir se passer de la dissuasion, vous décrivez l’avènement d’un troisième âge nucléaire. Elle se caractérise par le retour du principe de dissuasion…
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