La Chine commence les tests à bord d’un porte-avions de son nouveau chasseur furtif J-35.
La marine chinoise a franchi une étape importante avec le début des essais du J-35, son dernier avion de combat furtif, conçu pour opérer à partir de ses porte-avions. Ce développement marque une avancée significative dans les capacités de l’aviation navale chinoise.
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Le J-35, doté de capacités de furtivité avancées, représente la nouvelle génération d’avions de combat embarqués de la Chine. L’appareil est actuellement testé sur le CNS Liaoning, l’un des porte-avions de la flotte chinoise. Zhang Naigang, un officier supérieur à bord du Liaoning, a fait part de sa fierté à l’occasion du premier atterrissage réussi du J-35, un moment qu’il considère comme une étape importante dans sa carrière militaire.
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Caractéristiques et performances
Bien que les détails spécifiques du J-35 restent confidentiels, les experts militaires pensent qu’il s’agit d’un avion furtif de taille moyenne optimisé pour les opérations à partir de porte-avions. Il est équipé pour utiliser les catapultes électromagnétiques du type 003 Fujian, le dernier porte-avions chinois, ce qui devrait améliorer ses capacités de lancement et augmenter sa charge utile opérationnelle.
Implications stratégiques
L’arrivée du J-35 pourrait potentiellement transformer la dynamique de puissance dans la région Asie-Pacifique. Grâce à des capacités de furtivité améliorées et à une plus grande efficacité opérationnelle, l’avion renforcerait considérablement la projection de force de la marine chinoise. Les capacités améliorées de réduction de la signature radar et du radar du J-35 pourraient également lui donner un avantage dans les environnements de combat contemporains.
Du FC-31 au J-35 version navale, en l’espace de 8 ans.
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— Pendule de l’Est (@HenriKenhmann) 24 juillet 2022
Réactions et perspectives internationales
L’entrée en service du J-35 est surveillée de près par les puissances mondiales, notamment les États-Unis, qui voient dans le développement de cet avion de combat un défi potentiel à leur domination navale dans la région. Le nouvel avion pourrait inciter d’autres pays à accélérer leurs propres programmes de développement de chasseurs furtifs ou à revoir leurs stratégies de défense régionale.
Défis technologiques et opérationnels
Le J-35 intègre des technologies avancées telles que le système de lancement par catapulte électromagnétique (ALS), comparable au système EMALS des porte-avions de la classe Gerald R. Ford de l’US Navy. Cette technologie permet des décollages plus rapides et plus efficaces, essentiels pour les opérations de combat aérien à partir d’un porte-avions.
Un grand pas en avant pour la Chine
Le développement et les essais du J-35 sont des indicateurs clairs des ambitions militaires et technologiques de la Chine. En intégrant des capacités de pointe à son arsenal naval, la Chine renforce non seulement sa position de défense, mais remet également en cause l’équilibre des forces dans la région Asie-Pacifique.
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Le J-35 chinois est une réponse directe aux besoins modernes en matière de combat aérien et naval, combinant une technologie de pointe et des capacités furtives pour améliorer la puissance de frappe de la marine chinoise. Son développement est un pivot stratégique qui pourrait influencer la dynamique militaire et géopolitique future dans la région.
Source : China Daily
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