Loana : protection policière, déversement de poubelles… le patron de M6 fait des révélations choc
Résumé
Nicolas de Tavernost quitte son poste de patron de M6.
Le président du conseil d’administration du groupe M6 revient sur la frénésie générée par la première saison de Loft Story en 2001.
Résumé
Après 37 ans passés à la direction de M6, le patron de la chaîne, Nicolas de Tavernost quitte ses fonctions, ce mardi 23 avril 2024. Invité de la matinale de RTLce mardi, il a avoué que c’est finalement le Loft, une émission de télé-réalité en 2001 qui a fait connaître Loana, qui l’a le plus gêné lors de sa mission.
L’émission qui a révélé Loana était sa plus grande” cauchemar «
Nicolas de Tavernost a en effet qualifié le programme de « pire cauchemar« . Et pour expliquer : « C’était à la fois un événement spectaculaire car il a bouleversé la télévision. » « Aujourd’hui, ça paraît ringard, mais à l’époque, vous aviez des camps de concentration à la Une du Monde, vous aviez des gens qui ne vous serraient pas la main, des protections policières, des poubelles contre la façade… » se souvient-il aussi.
Le grand patron admet que le mal de tête n’était pas seulement à l’extérieur des murs du Loft, mais à l’intérieur. Sans évoquer la scène mythique à la piscine, où Loana avait bu avec Jean-Édouard, Nicolas de Tavernost a rappelé : « Et en plus c’était du live donc il fallait gérer ces lofters. Il s’est passé quelque chose tous les jours, si j’ose le dire. ».
Il a en outre précisé : « Sur la chaîne 24 heures sur 24, il y avait quelqu’un sur le casque qui émettait un bip lorsqu’il n’était pas occupé. Et certains concurrents que je ne nommerai pas avaient essayé d’en profiter pour nous faire retirer la fréquence pour « contraire à la dignité de la personne humaine », vous vous rendez compte« .
Le Loft, une fierté pour le patron de M6
Pour autant, celle qui a été encensée par Karine Le Marchand ne regrette rien. Nicolas de Tavernost se félicite même : « Ce qui était intéressant avec le ‘Loft’, c’était qu’il était neuf. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Il fallait donc être les premiers à faire ça parce que quand on est une chaîne qui crée des événements, qui crée de nouveaux programmes (…) on faisait beaucoup de choses qui étaient assez innovantes et on ne pouvait pas laisser les concurrents arriver là-dessus« .