Liverpool arrache le nul sur la pelouse de Manchester United et revient à hauteur d’Arsenal en tête de Premier League
La course au titre anglais sera aussi sublime qu’interminable. Arsenal, Liverpool et Manchester City sont toujours dans la course. Ce dimanche, les deux plus grands rivaux de l’Angleterre, Manchester United et Liverpool, ont encore offert un spectacle d’une rare intensité à Old Trafford, dans le cadre de la 32e journée de Premier League.
On pensait les Mancuniens éteints par l’ultra domination des Reds en première période, les contre-attaques à plein régime et la maîtrise technique et physique des joueurs de Jürgen Klopp au cœur du jeu. Mais, comme le 17 mars, en quarts de finale de Coupe (4-3 a.p.), les joueurs d’Erik ten Hag, bien que battus dès la 101e minute jeudi soir à Londres contre Chelsea (3-4), ont longtemps résisté à tout. temps.
Ils ont laissé André Onana repousser les opportunités de Dominik Szoboszlai (3e), Mohamed Salah (33e, 34e) ou Darwin Nunez (45e+1). Ils ont vu Luis Diaz rater ses derniers gestes (42e, 90e+4) après avoir ouvert le score d’un tir ciseau au second poteau sur un corner prolongé par Nunez (0-1, 23e). Et ils se sont appuyés sur l’irritation de Salah, pas toujours inspiré par ses intentions ultimes.
Avant de profiter d’une énorme erreur de Jarell Quansah. La deuxième période démarre pourtant avec le même rapport de force. Mais Nunez n’a pas réussi à marquer le deuxième but. Lors d’une phase de possession, le jeune défenseur anglais de 21 ans relançait sereinement au milieu de son propre camp. Son envie de temporisation s’est heurtée à l’anticipation de Bruno Rodrigues. Le leader a immédiatement lobé Kelleher d’un geste instantané aux quarante mètres (1-1, 50e).
Salah égalise sur penalty
Liverpool a hésité pour la première fois. Et Man U a profité de ces dix minutes d’absence pour inscrire un deuxième but tout aussi magnifique du jeune milieu de 18 ans, Kobbie Mainoo, auteur d’une frappe enroulée du pied droit (2-1, 67e).
Le titre de champion aurait pu changer sur ce fait de jeu. Mais en reprenant la tâche autant que son moral, Liverpool a quand même réussi à forcer Aaron Wan-Bissaka à la faute, coupable dans sa surface d’un tacle illicite sur Harvey Elliott. Mohamed Salah a transformé le penalty (2-2, 82e, sp) à contre-pied.
Avec un calendrier objectivement plus favorable et un quart de finale de Ligue Europa à négocier face à l’Atalanta Bergame (ITA), les Reds ont encore les moyens de remporter le titre. Car les Citizens devront sortir le Real Madrid en quarts de finale de C1 tandis qu’Arsenal tentera de se défaire du Bayern Munich au même stade de la compétition.
