Dans ce premier huitième de finale de la compétition européenne, une équipe suisse beaucoup plus dominante et sereine a sorti samedi une équipe italienne impuissante (2-0).
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C’était un secret Polichinelle : oui les Italiens étaient les tenants du titre, et non, ils n’étaient plus favoris de cet Euro. La Suisse a évincé les champions d’Europe de leur fief, samedi 29 juin, lors du premier huitième de finale disputé au stade olympique de Berlin, en Allemagne.
Si le gardien italien Gianluigi Donnarumma a maintenu son équipe à flot à plusieurs reprises, il a fini par craquer à deux reprises. D’abord, à la 37e minute face à Remo Freuler, milieu de Bologne et auteur du premier but suisse. Puis, alors qu’un vent de révolte aurait pu se lever côté italien, Ruben Vargas a aggravé le score, en début de seconde période, d’une frappe enroulée dans la lucarne. Surclassée, l’Italie ne s’est jamais montrée capable de faire hésiter des Suisses, bien plus présents dans la surface.
Impuissante et sans la moindre inspiration depuis le début de la compétition, la Squadra Azzura sort par la petite porte dans cet Euro. C’est une déception que les Italiens ont sûrement senti venir car leur effectif est en pleine réorganisation et est dirigé depuis un peu plus d’un an par Luciano Spalletti.
« Malheureusement, c’est la vitesse et la fraîcheur qui font la différence. Ce soir, j’ai changé de joueurs, mais ils n’ont pas su faire mieux » » a notamment déclaré à la fin du match le sélectionneur de la 10e nation au classement Fifa, où la Suisse occupe la 19e place. C’est dire à quel point ses joueurs ont été dépassés par une équipe suisse exaltée.
Nous exigeons des excuses de la part de tous. Nous avons déçu les gens et nous ne méritions pas de gagner, il n’y a rien à dire.
Gianluigi Donnarummachez beinsport
Alors que cette élimination des tenants du titre est une réussite indéniable pour les Suisses, la sélection italienne s’était présentée sans grand éclat lors de cet Euro. La Nazionale s’était qualifiée sur un nul serré contre l’Ukraine (0-0) et n’était pas parvenue à rassurer, lors de son premier tour dans le groupe B.
L’Italie s’est imposée 2-1 face à l’Albanie avant d’encaisser 1-0 face à l’Espagne. Finalement, sa place en huitièmes de finale n’a été validée qu’en toute fin de match face à la Croatie, par une égalisation de Matteo Zaccagni. Il néanmoins: « ça fait mal, vraiment mal »a déclaré le gardien et capitaine italien, Gianluigi Donnarumma, après l’élimination de son équipe.
Une autre ambiance du côté de la Nati après le match : « on connaît nos qualités, on n’a peur de personne » a averti l’attaquant Breel Embolo, tout en déclarant « très concentré ».
Pour la deuxième fois de leur histoire, comme en 2021 après la douloureuse élimination des Bleus, les Suisses ont donc atteint les quarts de finale. La Nati affrontera dimanche le vainqueur des prochains huitièmes de finale, opposant l’Angleterre à la Slovaquie.