« Nous voudrions dissuader les Iraniens (…) de prendre cette voie car les conséquences seraient cataclysmiques, particulièrement pour l’Iran », a-t-il ajouté, mettant en garde contre toute attaque qui pourrait « faire dérailler » les délicats pourparlers sur une trêve dans la bande de Gaza.
Le président Joe Biden a déclaré vendredi que les parties au conflit de Gaza étaient « plus proches que jamais » d’un accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages, après deux jours de pourparlers au Qatar au cours desquels les médiateurs américains ont présenté une proposition révisée.
« C’est le Hamas, un groupe lié à l’Iran, qui a déclenché cette guerre le 7 octobre, et il serait ironique que l’Iran fasse quelque chose pour faire dérailler ce que nous considérons comme la meilleure opportunité depuis des mois d’obtenir un accord très complet de cessez-le-feu et de libération des otages », a déclaré le haut responsable américain cité ci-dessus.
« Faites ce qui est nécessaire »
L’Iran a prévenu Israël qu’il lancerait une attaque en représailles à l’assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh dans la capitale iranienne le 31 juillet. Téhéran impute l’assassinat à Israël, qui n’a pas revendiqué la responsabilité de cet assassinat.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré vendredi qu’il s’attendait à ce que ses alliés « se joignent à Israël » pour « attaquer l’Iran » si la République islamique attaquait son pays, en recevant ses homologues français et britannique.
Interrogé sur ces déclarations d’Israël Katz, le haut responsable américain s’est contenté d’assurer que les Etats-Unis se préparaient « à toute éventualité ».