Et si Téhéran était derrière les tentatives d’assassinat contre Donald Trump ? C’est ce que le candidat républicain à la Maison Blanche a suggéré mercredi. « L’Iran représente une menace majeure pour ma vie. Toute l’armée américaine observe et attend », a écrit le candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre sur son réseau social Truth Social.
« L’Iran a déjà pris des mesures qui n’ont pas fonctionné, mais ils vont réessayer. (…) Je suis entouré de plus d’hommes, d’armes et de fusils que je n’en ai jamais vu auparavant », a ajouté Donald Trump.
Le directeur de la communication de la campagne, Steven Cheung, a déclaré mardi dans un communiqué que les services de renseignements américains avaient prévenu l’ancien président des menaces d’assassinat proférées par l’Iran. « Le président Trump a été informé plus tôt dans la journée par le bureau du directeur du renseignement national des menaces réelles et spécifiques de l’Iran de l’assassiner dans le but de déstabiliser et de semer le chaos aux États-Unis ».
« Les responsables du renseignement ont constaté que ces attaques continues et coordonnées se sont intensifiées ces derniers mois, et les responsables de l’application des lois de toutes les agences travaillent pour garantir que le président Trump soit protégé et que l’élection soit libre de toute interférence », a-t-il ajouté.
L’Iran rejette les accusations
L’équipe de campagne n’a pas donné plus de détails sur ces allégations, qui surviennent alors que les dirigeants des principales puissances tentent d’empêcher les hostilités entre le groupe militant chiite libanais soutenu par l’Iran, le Hezbollah, et Israël de dégénérer en une guerre régionale plus large.
L’Iran a rejeté les accusations selon lesquelles il tenterait de tuer Donald Trump, peu de temps après qu’un homme armé a ouvert le feu lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, tuant une personne et blessant le candidat à la présidence.
Quelques jours après la tentative d’assassinat du 13 juillet, les médias américains ont rapporté que les autorités avaient reçu des renseignements sur un prétendu complot iranien contre le républicain, ce qui a conduit à une protection accrue.
Kamala Harris a également ciblé…
Les agences américaines ont affirmé que des cyberattaquants iraniens avaient également tenté de transmettre des informations volées à l’équipe de campagne de Trump à des médias américains, sans préciser les noms des médias concernés. Téhéran a nié avec véhémence ces accusations.
La campagne de la rivale de Donald Trump à la présidentielle, la démocrate Kamala Harris, a déclaré le 13 août avoir également été ciblée par des pirates informatiques étrangers, sans préciser quel pays était à l’origine de la tentative.
