La République islamique développe depuis des années ses activités aérospatiales et a réalisé une dizaine de lancements de satellites au cours des deux dernières années.
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Malgré les sanctions occidentales, l’Iran a franchi une nouvelle étape dans le développement de ses activités aérospatiales. La République islamique a lancé samedi 14 septembre un nouveau satellite de recherche. « Le satellite de recherche Chamran-1 a été lancé avec succès et mis en orbite par le lanceur Ghaem-100 »La télévision d’État a annoncé que l’avion« environ 60 kg », « conçu et construit par Iranian Electronics Industries »affilié au ministère de la Défense, a pour mission de « tester les systèmes matériels et logiciels utilisés pour les manœuvres orbitales à haute altitude »elle a dit.
Le lanceur, la fusée Ghaem-100, est développé par les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique.
L’Iran a procédé à une dizaine de lancements de satellites au cours des deux dernières années, affirmant que ces activités aérospatiales étaient pacifiques et conformes à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais les pays occidentaux craignent que ces systèmes de lancement de satellites intègrent des technologies interchangeables avec celles des missiles balistiques capables de transporter une charge nucléaire. Ces accusations sont réfutées par Téhéran, qui nie chercher à se doter de l’arme nucléaire.
Fin février, l’Iran a lancé un satellite d’imagerie et de télédétection baptisé Pars-I depuis la base de lancement russe de Vostochny. Les États-Unis ont alors souligné un « Une nouvelle indication du renforcement du partenariat militaire entre l’Iran et la Russie ». En janvier, l’Iran a annoncé le premier lancement simultané de trois satellites en orbite, une semaine après le satellite de recherche Soraya, porté par la même fusée Ghaem-100.
La République islamique est soumise à de lourdes sanctions américaines depuis que Washington s’est retiré en 2018 d’un accord international censé limiter les activités nucléaires de l’Iran en échange d’une levée des sanctions internationales.