L’Iran affirme avoir imposé des sanctions aux États-Unis et au Royaume-Uni pour leur soutien à Israël
L’Iran a annoncé, jeudi 2 mai, dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, des sanctions visant plusieurs individus et entités américains et britanniques pour leur soutien à Israël dans sa guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
La République islamique, l’ennemi d’Israël, a déclaré que les sanctions visaient sept Américains, dont le général Bryan Fenton, chef du commandement des opérations spéciales, et le vice-amiral Brad Cooper, ancien chef des forces navales américaines au Moyen-Orient.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a expliqué que les sanctions comprenaient « le blocage des comptes et des transactions dans les systèmes financiers et bancaires iraniens, le blocage des avoirs sous la juridiction de la République islamique d’Iran, ainsi que l’interdiction de la délivrance de visas et de l’entrée sur le territoire iranien ». L’impact de ces mesures sur les individus ou les entités, ainsi que sur d’éventuels actifs ou transactions avec l’Iran, reste toutefois incertain.
Les responsables britanniques et les entités ciblées comprennent le ministre de la Défense Grant Shapps et la Royal Navy britannique en mer Rouge. Des sanctions ont également été annoncées contre des entreprises américaines (telles que Lockheed Martin et Chevron) et britanniques (telles que Elbit Systems, Parker Meggitt et Rafael UK).
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre en raison de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, les tensions sont montées en flèche entre Israël d’une part et l’Iran et ses alliés, notamment le Hezbollah libanais, de l’autre.
Le 13 avril, l’Iran a lancé une attaque contre Israël, avec 350 drones et missiles, dont la plupart ont été interceptés avec l’aide des États-Unis et d’autres pays. L’Iran affirme avoir agi » auto défense « suite à l’attaque meurtrière, attribuée à Israël, qui a détruit son consulat à Damas le 1euh avril. Quelques jours plus tard, une autre attaque, également imputée à Israël, touchait le centre de l’Iran mais restait limitée en termes de dégâts.