![](https://i0.wp.com/media.sudouest.fr/19666234/1200x-1/sudouest-photo-1-3572659.jpg?w=1200&resize=1200,0&ssl=1)
L’Irak espère augmenter ses réserves de pétrole à plus de 160 milliards de barils. « Le ministère a présenté samedi 29 projets prometteurs dans le cadre des « cinquième plus » et sixième cycles d’autorisation », a déclaré le ministre du Pétrole Hayan Abdel-Ghani lors de la cérémonie d’ouverture du nouveau processus. appel d’offres qui a débuté ce samedi et durera trois jours. « Nous espérons annoncer une augmentation des réserves prouvées de pétrole de l’Irak à plus de 160 milliards de barils dans la période à venir », a-t-il ajouté.
L’Irak a déjà réalisé cinq appels d’offres depuis 2008. Hayan Abdel-Ghani a assuré que le gouvernement soutiendrait et aiderait les entreprises sélectionnées. Les « cinquième plus » et sixième cycles comprennent des champs et des blocs d’exploration dans 12 provinces ainsi qu’un bloc offshore dans les eaux territoriales du golfe irakien. « L’Irak s’attend à obtenir plus de 3.459 millions de pieds cubes standard de gaz par jour (98 millions de mètres cubes) et plus d’un million de barils de pétrole par jour » supplémentaires « à partir de ces appels d’offres », indique un communiqué du bureau du Premier ministre. Mohamed Chia al-Soudani.
Une addiction au pétrole
Le pétrole représente 90 % des revenus de l’Irak. Mais malgré ses immenses richesses pétrolières, le pays, miné par des décennies de conflit, reste dépendant des importations pour répondre à ses besoins énergétiques. L’Irak cherche notamment à accroître sa production de gaz afin de réduire sa dépendance aux importations en provenance d’Iran, cruciales pour la production d’électricité.