
L’ancien Premier ministre Lionel Jospin a appelé les députés socialistes et à gauche « Ne vote pas la censure »Alors que le gouvernement devrait invoquer l’article 49.3 de la Constitution lundi pour que le projet de budget sans vote soit adopté, engageant ainsi sa responsabilité.
« J’appelle, en ce qui me concerne, les socialistes et même toutes les forces de gauche à ne pas voter la censure »déclare ce chiffre tutélaire de la gauche, dans une interview accordée à la France 5, dont un extrait a été publié le samedi 1er Février, sur les réseaux sociaux. En cas de censure, « Il arriverait que l’administration ne soit plus dirigée que, dans la situation financière dramatique qui est la nôtre, il n’y aurait pas de budget ou de loi de financement de la sécurité sociale »il prévient.
« Qui pourrait faire face au drame de Mayotte, qui chercherait la réconciliation en Nouvelle-Calédonie, ce qui assurerait (…) Sécurité? OMS (…) Lancerait enfin ce plan contre le trafic de drogue?Il continue. Le vote de la censure aujourd’hui, en effet, ne serait pas responsable. »»
Les engagements tenus
Le Parti socialiste (PS) se demande la procédure à suivre, tandis que le Premier ministre, François Bayrou, sera amené lundi pour utiliser l’article 49.3 pour que le budget de l’État soit adopté et, sans aucun doute, celui de la sécurité sociale, exposé à un ou Plus de motions de censure. Vendredi, les députés et les sénateurs se sont réunis dans un comité conjoint (CMP) ont convenu d’une version commune du budget de l’État proche de la version adoptée au Sénat et parsemée de rares concessions au PS, qui a voté.
Dans une déclaration publiée vendredi, les socialistes disent qu’ils ont « A obtenu plusieurs baisses du gouvernement » et observer que les engagements pris par le Premier ministre dans une lettre du 16 janvier sont « Beaucoup »même s’ils restent « Largement insuffisant ». Pour sa part, la France rebelle juge le texte du CMP « Pire que le budget Barnier » Et exhorte les autres parties de gauche à censurer le gouvernement.