Invité de BFMTV ce dimanche 23 juin, l’ancien Premier ministre Lionel Jospin estime que « le danger vient davantage du RN », dénonçant la position du parti sur la question de l’antisémitisme, de l’autoritarisme et de sa proximité avec la Russie.
Un mot qui compte. Lors d’un entretien sur BFMTV ce dimanche 23 juin, l’ancien Premier ministre socialiste et partisan du Nouveau Front populaire Lionel Jospin a assuré que « le danger vient davantage du Rassemblement national » que d’une partie de la gauche.
Le RN, un « danger »
Faisant référence à un précédent article du Monde, l’ancien Premier ministre dénonce les « pedigrees » de « dizaines de candidats du Rassemblement national sur la question parfois de l’antisémitisme, de l’autoritarisme, des liens avec la Russie ».
« Je pense que le danger vient, à mon avis, davantage du Rassemblement national », affirme la figure socialiste.
« Lorsqu’il s’agit d’antisémitisme, par exemple, ou de racisme, je pense qu’il faut le condamner d’où qu’il vienne. Absolument, d’où que cela vienne », dit-il.
« Un engagement républicain » à gauche
En réponse à la rhétorique présidentielle qui soutient qu’il existe deux extrêmes sur l’échiquier politique : l’extrême gauche d’un côté et l’extrême droite de l’autre, Lionel Jospin affirme que cette distinction est « fausse du côté de la gauche ».
« Il y a dans cette nouvelle alliance à gauche qui s’est faite sous le nom de Nouveau Front populaire : le Parti socialiste, le Parti communiste, les Verts, le Parti de la place publique (…) », énumère-t-il.
« Ces partis sont profondément et historiquement républicains », assure l’ancien Premier ministre Lionel Jospin.
Il ajoute par ailleurs qu’à part « quelques exceptions », les candidats de La France insoumise ont aussi un « engagement républicain ». Parlant de « deux extrémismes supposés », ajoute Lionel Jospin, Emmanuel Macron « sert les intérêts » du Rassemblement national.
