Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
actualité économiqueBourse Entreprise

L’investisseur avisé : est-ce le bon moment pour acheter des actions bancaires canadiennes ?


Dans cette colonne publiée Toutes les deux semaines, nous vous donnons des idées concrètes pour investir votre argent en bourse.

La faillite de Silicon Valley Bank (SVB) et la vente précipitée de Credit Suisse à son rival UBS ont fait chuter les actions des institutions financières du monde entier. Est-ce le bon moment pour acheter des actions bancaires ?

Au cours du dernier mois, les six plus grandes banques du Canada ont perdu plus de 60 milliards de dollars en valeur marchande. Les actions de la Banque Nationale ont baissé de 5 % et celles de la Banque Royale de 7 %.

TD se fait malmener

Mais ce sont les actionnaires des deux institutions les plus présentes aux États-Unis qui ont le plus souffert : le titre de TD Bank a perdu 15 % et celui de Banque de Montréal, près de 12 %. Environ 40 % des dépôts de la TD et de la BMO se trouvent au sud de la frontière.

Les actions des banques canadiennes se négocient actuellement à un escompte de 17 % par rapport à leur évaluation moyenne sur 10 ans, selon un récent rapport de CIBC Capital Markets.

Les banques les plus prudentes

Pourquoi donc ? Même s’il n’y a pas eu de retraits massifs dans les banques canadiennes comme on l’a vu aux États-Unis, la crise qui a commencé avec l’effondrement de la SVB est encore loin d’avoir dit son dernier mot.

Son effet le plus immédiat est que les banques deviennent plus prudentes. Ils prêtent moins facilement, ce qui nuit à la croissance de leurs revenus et profits.

La menace d’une récession

À cela, il faut ajouter la hausse continue des taux d’intérêt et, par conséquent, la probabilité accrue que nous tombions en récession. De quoi décourager de nombreux investisseurs.

Les grandes banques canadiennes ont toujours été très appréciées des épargnants. C’est compréhensible : comme ils forment un oligopole et sont très bien capitalisés, le risque qu’ils fassent faillite est quasi inexistant. De plus, ils versent de généreux dividendes – la moyenne est actuellement de 5 %.

Cela dit, les banques sont loin d’être à l’abri des récessions. Lorsque l’économie se contracte, les pertes sur prêts montent en flèche, les dépenses par carte de crédit chutent et les revenus de courtage diminuent. Il n’est pas rare que les actions bancaires plongent plus que les indices boursiers, comme on l’a vu lors de la crise de 2008 (et l’année dernière).

C’est pourquoi l’analyste Scott Chan de la firme de Vancouver Canaccord Genuity vient de réduire les prix cibles des six grandes banques canadiennes – dans une proportion de 3 à 17 %.

Son collègue Paul Holden de la CIBC est également réticent vis-à-vis des banques.

« Les valorisations bancaires sont relativement basses, mais nous pensons qu’il est encore trop tôt pour chasser les bonnes affaires », prévient-il.

Si vous voulez quand même plonger, la Banque Nationale et la Banque Scotia, qui sont pratiquement absentes des États-Unis, « sont probablement mieux positionnées à court terme face à l’incertitude persistante », explique Chan.

Ils déçoivent rarement…

Il ne faut pas oublier qu’à long terme, les banques canadiennes ont rarement déçu.

Sur 10 ans, le fonds négocié en bourse ZEB de BMO, qui est composé d’actions des six grandes banques canadiennes (chacune ayant le même poids), a enregistré un rendement total (appréciation du capital et dividendes) de 10,5 % par année. C’est mieux que les 8,3 % générés par le FNB iShares XIU, qui réplique l’indice S&P/TSX 60. Sur cinq ans, c’est pourtant ce dernier (9,2 % par an) qui a pris le dessus sur le ZEB (8,5 %).

Avez-vous des sujets à me proposer ? Écris moi: sylvain.larocque@quebecormedia.com

Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ?

Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.



journaldemontreal-boras

Toutes les actualités du site n'expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d'un éditeur humain.

francaisenouvelles

The website manager responsible for technical and software work, the electronic newspaper, responsible for coordinating journalists, correspondents and administrative work at the company's headquarters.
Bouton retour en haut de la page