L’ancien attaquant de l’AS Monaco a été placé en garde à vue le 7 septembre après avoir fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. Il sera jugé le 15 octobre.
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L’ancien capitaine de l’AS Monaco Wissam Ben Yedder, qui doit être jugé le 15 octobre pour agression sexuelle, ne sera pas placé en détention provisoire, a appris l’AFP mercredi auprès du parquet de la cour d’appel d’Aix-en-Provence. L’attaquant français de 34 ans, sans club depuis l’expiration de son contrat avec Monaco en juin, a été interpellé dans la nuit du 6 au 7 septembre, au volant d’un véhicule à Cap d’Ail, commune limitrophe de la Principauté.
Une jeune femme d’une vingtaine d’années venait de déposer plainte contre lui pour agression sexuelle ce soir-là. A l’issue de sa garde à vue, Wissam Ben Yedder a été convoqué pour être jugé le 15 octobre pour « agression sexuelle en état d’ébriété manifeste, refus d’obtempérer et conduite sous l’influence de l’alcool. »
En attendant, une évaluation psychologique de la victime doit être établie, et le joueur a été placé sous contrôle judiciaire. Le parquet de Nice avait fait appel de la décision du juge des libertés et de la détention (JLD), invoquant « risque réel de fuite » et de veiller à ce que la détention provisoire soit « le seul moyen d’éviter tout risque de pression sur la victime ou les témoins » mais aussi « pour éviter que les faits ne se reproduisent ».
Mercredi, la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a rejeté ce recours, estimant que les mesures strictes de contrôle judiciaire étaient suffisantes, à savoir l’interdiction de sortir de chez soi de 20 heures à 6 heures du matin, l’obligation de se faire soigner, un contrôle deux fois par semaine au commissariat et l’interdiction de quitter le département.
Par ailleurs, le footballeur, qui a joué pour Toulouse, Séville et Monaco et compte 19 sélections en équipe de France, fait l’objet d’une enquête pour « viol, tentative de viol et agression sexuelle » dans une autre affaire, une affaire datant de l’été 2023. Déjà placé sous contrôle judiciaire, il avait alors payé une caution de 900 000 euros pour éviter la détention.