L’interdiction des activités de l’UNRWA en Israël entraînera « l’effondrement des opérations humanitaires » de l’agence, dénonce son porte-parole
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L’interdiction des activités de l’UNRWA en Israël entraînera « l’effondrement des opérations humanitaires » de l’agence, dénonce son porte-parole

L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens a été interdite de toute activité en Israël et à Jérusalem-Est lundi soir au Parlement israélien. L’UNRWA  » fera de son mieux  » pour que  » ses activités continuent « , a déclaré mardi à franceinfo Tamara Alrifai, porte-parole de l’agence.

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Les locaux endommagés de l'UNRWA, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, le 15 février 2024 à Rafah, dans les territoires palestiniens. (AFP)

« Si elles étaient effectivement appliquées, d’ici trois mois, ces lois conduiraient à l’effondrement de nos opérations humanitaires en Cisjordanie, y compris à Jérusalem et à Gaza, et peut-être au Liban. »affirme Tamara Alrifai, porte-parole de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Moyen-Orient), mardi 29 octobre sur franceinfo, alors que l’agence a été interdite de toute activité en Israël et à Jérusalem-Est lundi soir au Parlement israélien.

Cela s’explique par le fait que l’agence doit « passer les points de contrôle israéliens » pour atteindre Gaza. « Nous devons coordonner nos actions, notre passage, notre sécurité avec les autorités israéliennes pour pouvoir acheminer l’aide humanitaire et le personnel des agences vers la bande de Gaza »explique Tamara Alrifai.

L’UNRWA « faites de votre mieux » de sorte que « ses activités continuent ». Le porte-parole rappelle que la décision du parlement israélien « devrait être débattu entre les gouvernements membres de l’Assemblée générale de l’ONU »puisqu’il s’agit d’un « attaque contre une agence des Nations Unies ».

Tamara Alrifai déclare que « allégations » du gouvernement israélien, qui accuse l’association d’être infiltrée par des membres du Hamas, ont été « pris au sérieux ». « Le gouvernement nous a donné une liste de 19 personnes accusées d’avoir participé aux horribles attentats du 7 octobre. Nous faisions l’objet d’une enquête. Cette enquête n’a pas permis de conclure à l’implication de ces personnes. » elle se souvient.

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