L’interdiction de vente de voitures thermiques en Europe bientôt modifiée ?
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L’interdiction de vente de voitures thermiques en Europe bientôt modifiée ?

L’interdiction de vente de voitures thermiques en Europe bientôt modifiée ?

Le Parti populaire européen (PPE), le plus grand groupe du Parlement européen, envisage de remettre en question l’interdiction des voitures à moteur à combustion en 2035.

À l’issue des élections européennes du 9 juin 2024, le PPE a consolidé son statut de groupe le plus représenté au Parlement européen. Les députés du Parti populaire européen sont désormais au nombre de 188 sur un total de 720. De quoi consolider son influence au sein de l’assemblée de l’Union européenne et mener une politique de centre-droit.

Ils comptent sur cette majorité relative pour mettre en œuvre leurs priorités politiques lors de ce prochain quinquennat au Parlement. Les membres du PPE se sont réunis cette semaine au Portugal. Objectif : discuter des orientations pour les cinq prochaines années. Et il y a déjà un sujet majeur qui revient sur la table.

Le PPE veut donner plus de place aux carburants alternatifs

Parmi les évolutions à venir, il pourrait y avoir une révision de la mesure visant à interdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035. Reuters a obtenu un document dans lequel les députés parlent de revoir les règles de « Réduction des émissions de CO2 des voitures neuves pour permettre l’utilisation de carburants alternatifs non polluants au-delà de 2035 « .

La Commission européenne avait promis un cadre juridique pour permettre la poursuite de la vente de véhicules thermiques utilisant des carburants de synthèse au-delà de 2035. C’est sur ce sujet que les députés du PPE souhaitent se pencher.

La position délicate d’Ursula von der Leyen

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Pour décrocher un second mandat à la tête de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, elle-même membre du PPE, devra donner des garanties sur ce sujet. Mais pour espérer retrouver sa place, elle devra aussi convaincre le deuxième groupe du Parlement européen : les socialistes et démocrates (S&D). Ils sont totalement opposés aux tentatives d’assouplissement de cette mesure.

Les débats s’annoncent déjà houleux à Strasbourg.

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