Adoption de l’intelligence artificielle : l’hémisphère sud en tête
L’intelligence artificielle générative permet de réaliser plus rapidement les tâches liées au travail : 84 % des salariés qui l’utilisent sont d’accord avec cette affirmation. Et 81 % estiment que grâce à cet outil, ils ont plus de temps pour des activités plus stratégiques. Et tout autant pensent même que cet outil leur permet de produire un travail plus qualitatif. Ces chiffres sont révélés par le Boston Consulting Group dans sa dernière étude sur le sujet, intitulée « L’IA au travail : amie et ennemie ».
Il est intéressant de noter que c’est dans l’hémisphère sud que l’intelligence artificielle connaît une adoption massive et une utilisation plus importante. Par exemple, 37 % des employés vivant dans l’hémisphère nord estiment que l’intelligence artificielle générative leur a permis de produire un travail de meilleure qualité, contre 25 % des employés de l’hémisphère nord. En ce qui concerne la capacité à accomplir davantage de tâches en une journée, 46 % des habitants du Sud déclarent que c’est le cas, contre 39 % dans le Nord. Les habitants du Sud sont également plus susceptibles de dire que l’IA leur permet d’accomplir davantage de tâches (46 %, contre 39 % dans le Nord) et de nouvelles tâches (44 %, contre 37 %).
Intelligence artificielle : plus on l’utilise, plus on pense qu’elle va détruire des emplois
Au total, 79 % des salariés (contre 75 % en 2023) estiment que l’intelligence artificielle générative va profondément transformer leur emploi, et 42 % (contre 36 % en 2023) pensent que leur emploi pourrait ne plus exister du tout d’ici une décennie. Les utilisateurs réguliers de l’intelligence artificielle sont également plus nombreux (49%) que les non-utilisateurs (24%) à estimer que les jours sont comptés pour leur métier.
Dans le cadre de l’étude, le Boston Consulting Group a également demandé aux managers quel était, selon eux, le plus grand défi que pose l’IA aujourd’hui. Le manque de familiarité avec l’IA parmi les employés « non techniques » a été identifié comme le principal problème, suivi des inquiétudes quant à son utilisation et, enfin, du coût de l’adoption des outils d’IA.