L’insulte surprenante de Declan Rice à l’encontre de l’entraîneur slovaque après une altercation
Le milieu de terrain des Three Lions Declan Rice n’a pas apprécié que le sélectionneur slovaque Francesco Calzona se plaigne du comportement des joueurs anglais à la fin du match. Un échange houleux entre les deux hommes a donné lieu à des insultes.
aRevenue de très loin, l’Angleterre n’est pas loin du désastre face à la Slovaquie (2-1 a.p.), en huitièmes de finale de l’Euro 2024. Longtemps menés, les Trois Lions se sont fait très peur, arrachant la prolongation en les dernières secondes du temps additionnel grâce à la magnifique égalisation du sauveur Jude Bellingham, avec un retour acrobatique. Les Anglais ont fini par renverser la Slovaquie qui y a cru jusqu’à la fin du temps réglementaire, avant que le match ne finisse par lui déraper. Dès le début de la prolongation, Harry Kane a assommé de la tête les vaillants Slovaques (91e).
« Il s’est excusé. »
Cruel, le scénario a laissé un goût amer aux joueurs slovaques qui sont pour la plupart restés prostrés sur le terrain, abattus, à l’image du Parisien Milan Skriniar. Pendant que ses joueurs contemplaient l’étendue de leur désarroi, l’entraîneur Francesco Calzona s’est adressé aux arbitres pour se plaindre de la stratégie anglaise qui consistait à gagner du temps en fin de match. C’était sans compter sur Declan Rice qui a tenté d’intervenir. Furieux, Calzona repoussa le joueur d’Arsenal qui s’offusqua. Le ton est élevé.
« Tais-toi, espèce de bâtard chauve », a déclaré la communauté anglaise, selon un spécialiste de la lecture labiale cité par le Daily Mail. Retenu par ses coéquipiers Ivan Toney et Aaron Ramsdale qui l’ont exfiltré alors qu’il continuait de crier en direction du technicien italien, Declan Rice a fini par se calmer. Francesco Calzona a également tout fait pour minimiser l’ampleur d’une polémique qu’il a rapidement désamorcée en livrant sa version des faits, très résumée, en conférence de presse. « Rice était censé aller voir les arbitres, lui dire au revoir et partir. J’ai dû parler aux arbitres et il a continué à parler. Puis il s’est excusé et ça s’est arrêté là. »