Le champion en titre a eu du mal à disposer du 30e joueur mondial, dans la nuit de samedi à dimanche, lors du dernier match de l’histoire de Roland-Garros.
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Sa séquence de 14 participations consécutives lors de la deuxième semaine de Roland-Garros n’est pas loin d’être terminée. Mais, insubmersible, Novak Djokovic s’est qualifié pour la 15e année consécutive en huitièmes de finale de Roland-Garros. Il a battu l’Italien Lorenzo Musetti au troisième tour (7-5, 6-7 (8-6), 2-6, 6-3, 6-0), samedi 1er juin, ou plutôt dimanche très tôt le matin. Dans la froideur du court Philippe-Chatrier, vidé de la moitié de ses spectateurs qui ne sont restés qu’au milieu de la nuit, le numéro 1 mondial a trouvé les ressources mentales pour renverser une situation mal engagée dans un match très relevé. niveau, qui a duré 4 heures 28 minutes et s’est terminé peu après 3 heures du matin
Ce match contre le 30ème joueur mondial a tout d’un premier véritable test, voire d’un piège, pour le numéro 1 mondial. Arrivé à Roland-Garros sans certitudes, sans aucun titre cette saison, ayant sauté le Masters 1000 de Madrid et ayant Ayant été éliminé dès son deuxième match à Rome, Novak Djokovic pourrait se poser des questions sur sa capacité physique à conquérir un quatrième titre sur l’ocre parisien. Et face à Lorenzo Musetti, le Serbe a été interpellé. L’image des deux hommes, chacun de leur côté du terrain, les mains sur les genoux pour reprendre leur souffle suite à un échange de 22 tirs, au cours duquel Djokovic a breaké, après 4h06 de jeu, en témoigne.
Pour le numéro 1 mondial, ce n’était pas la première fois dans le match qu’il mettait les mains sur ses genoux, fatigué physiquement et peut-être aussi nerveusement, après avoir débuté le match à 22h38 en raison du report de matchs perturbés par la pluie. sur le court Philippe-Chatrier. Au premier tour, le Serbe a pourtant tenu bon, à l’image de la balle de set conquise après un échange spectaculaire de 20 tirs. Mais c’est à partir de la fin du deuxième tour qu’il a commencé à faiblir. Alors qu’il menait 4-1, il semblait chercher un second souffle, tandis que Lorenzo Musetti et ses brillantes inspirations avec son revers à une main et ses passes lui faisaient mal.
L’Italien est logiquement revenu au score, et Djokovic s’est ensuite effondré dans le troisième set. Musetti, avec son jeu varié, s’est même accordé un répit après un blanchissage, et a défendu prodigieusement chaque ballon, face à un numéro 1 mondial en manque de solutions pour l’écraser. Résultat : seulement trois coups gagnants pour Djokovic au troisième tour, contre 10 pour Musetti, coupable de seulement trois fautes directes.
Mais la marque des grands champions, et notamment de Novak Djokovic, c’est de se battre jusqu’au dernier point. Et l’esprit du Serbe a encore une fois fait des miracles. Revigoré, presque transformé, poussé par le public, il trouve les ressources pour pousser l’Italien dans un cinquième set. Bien plus juste, face à un adversaire qui a laissé ses traces physiquement après avoir parcouru tous les coins du terrain durant le match, il l’a poussé à la faute, pour un tour final conclu bien plus rapidement, 6-0.
Grâce à ce succès, Novak Djokovic égale Roger Federer et devient co-détenteur du record de matchs gagnés dans un tournoi du Grand Chelem (369). « Phénoménal »comme le chantaient les spectateurs restés jusqu’au bout de la nuit. « Un de mes meilleurs matchs ici »salua le Serbe, qui applaudit longuement le départ des vaincus, tombés avec les honneurs. » Il est plus de trois heures. Qui peut dormir avec toute cette excitation ? Si tu fais une fête, je viendrai avec toi. « il s’est même permis de plaisanter. Le rendez-vous est déjà pris pour les huitièmes de finale. En espérant cette fois une heure plus convenable.