Alors que L’équipe révélé que l’inspection du travail avait interrompu les travaux sur le chantier de Versailles pour des raisons de sécurité en vue des Jeux olympiques de Paris 2024, le comité d’organisation a assuré ce mardi que tout est revenu à la normale et que les délais seront respectés.
Le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 a été contraint de réagir. Ce mardi, le quotidien L’équipe a révélé que les travaux sur le chantier de Versailles, qui doit accueillir l’équitation et l’épreuve équestre de pentathlon moderne, ont été interrompus le 8 mars par l’inspection du travail.
Selon le journal, l’inspection du travail a estimé qu’il existait un « danger sérieux de chute de hauteur » pour les salariés qui installaient les tribunes et tribunes de l’enceinte. En charge des travaux, la société GL Events a indiqué de son côté que le chantier n’avait pas été arrêté. Un stade de 16 300 places doit être construit pour l’événement.
« Dans la continuité des chantiers menés par Solidéo sur les structures permanentes, Paris 2024 a mis en place les plus hauts standards en matière de sécurité, sur tous les sites de ses installations temporaires », a commenté mardi Cojo. « Le montage des tribunes et des installations temporaires des chantiers de compétition des Jeux Olympiques et Paralympiques nécessite la plus grande attention et une vigilance accrue afin d’assurer la sécurité de tous ceux qui travaillent sur les différents chantiers. La sécurité des accompagnateurs étant la priorité collective. «
Les organisateurs assurent que le calendrier sera tenu
Pour le comité d’organisation, « des équipes d’inspection du travail interviennent très régulièrement sur tous les chantiers des chantiers de Paris 2024 pour des opérations de contrôle ». Le Cojo concède toutefois que « des interruptions de chantier ont été décidées à titre préventif sur certaines opérations ponctuelles sur les chantiers réalisés par Paris 2024 et son partenaire GL Events, à Versailles et à La Concorde, sans référence à d’éventuels dangers immédiats ».
Selon les organisateurs, les projets ont pu se poursuivre et le calendrier n’a pas été perturbé, assurant leur collaboration pour apporter des réponses aux questions soulevées par l’inspection du travail. Sauf que cette version ne cadre pas vraiment avec l’ordonnance du 11 avril du tribunal administratif de Versailles, qui n’autorisait pas la reprise du chantier.
Lors de son audition, la société GL Events a réclamé la reprise du chantier afin de ne pas risquer des « pénalités de retard », tout en soulignant un « intérêt public majeur » à la reprise des travaux. L’entreprise a également écarté la possibilité d’un « danger grave et imminent ». « Aucun élément concernant la solidité des harnais, seul moyen de protection, n’a pu être fourni lors du contrôle ou ultérieurement », a de son côté souligné le tribunal administratif dans son ordonnance rendue en référé. Une chose est sûre : GL Events a jusqu’au 27 juillet, date de début des épreuves équestres, pour livrer les stands.