Une seule médaille. Le bilan est très maigre pour l’athlétisme français après les JO de Paris, sauvé seulement par l’argent de Cyréna Samba-Mayela sur 100 mètres haies. A qui la faute ? Selon le sprinteur et relayeur Méba-Mickaël Zézé, l’INSEP n’a pas été à la hauteur des attentes.
Les critères de l’INSEP remis en cause
« Je n’ai reçu aucune aide du tout, a déploré Zézé sur RMC, ce jeudi 15 août. Mon rêve olympique ne dépend pas de la fédération. J’ai décidé de prendre les rênes et d’avancer. Sans cela, je ne pense pas que je serais allée aux Jeux olympiques. » Membre de l’équipe de relais 4×400 qui a terminé sixième, il a dénoncé les conditions d’accès au centre de formation français. Après Tokyo, il a décidé de rejoindre l’INSEP pour « être dans un écosystème » favorable à la performance. Cependant, son âge est un bloqueur (27 ans) et le centre lui permet « refuse cet accès »parce qu’il « ne correspondait pas à leurs critères » L’athlète a dû lancer un chaton Leetchi pour aller s’entraîner aux côtés de la superstar américaine Noah Lyles.
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Cependant, un soutien en France aurait grandement facilité les choses. « Si la performance n’est pas le premier critère, quel est-il alors ? C’est l’âge. Une personne capable de performer tard reste une personne avec du potentiel, dit-il amèrement, toujours sur RMC. Je pense qu’il y a toutes ces petites bagarres qui animent la fédération et qui nous piègent. »