Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a indiqué ce jeudi 16 janvier que l’influenceur algérien Mahdi B., qui se vantait de vouloir commettre des actions violentes sur le sol français, a été mis en examen pour apologie du terrorisme et condamné à 8 mois de prison.
Il rejoint la longue liste des influenceurs algériens dans le viseur de la justice française. Un influenceur algérien, nommé Mahdi B., a été arrêté lundi 13 janvier dernier à Bondy, en Seine-Saint-Denis, pour des faits d’apologie du terrorisme « commis sur les réseaux sociaux à la suite d’un signalement de la plateforme Pharos » daté du jeudi 9 janvier, a indiqué le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau ce jeudi 16 janvier.
Le 9 janvier, le SDPJ du 93 a été saisi pour des faits d’apologie du terrorisme commis sur les réseaux sociaux suite à un signalement de la plateforme Pharos concernant une vidéo où l’influenceur algérien Mahdi B. se vantait, en langue arabe, de vouloir commettre des actes…
– Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) 16 janvier 2025
L’influenceur en question, suivi par plus de 830 000 personnes sur TikTok, « s’est vanté, en arabe, de vouloir commettre des actions violentes sur le sol français » dans une vidéo publiée sur la plateforme.
Il aurait parlé de « poser une bombe sur la Défense ».
Initialement placé en garde à vue, l’homme a été jugé en comparution immédiate. Lors de celle-ci, « il a été condamné à 8 mois de prison et écroué », a précisé le ministre ajoutant qu’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) lui a été délivrée par la préfecture de Seine-Saint-Denis.
Selon une source policière à l’AFP, la vidéo que Mahdi B. est soupçonné d’avoir mise en ligne aurait fait référence, en arabe, au terrorisme qui va « revenir » ou au « pose d’une bombe sur la Défense ».
Depuis début janvier, plusieurs autres influenceurs algériens et un Franco-Algérien ont été visés par des poursuites en France pour discours de haine.