« L’Allemagne n’acceptera pas cela », a déclaré Lindner.
Dans son rapport très attendu, Draghi a déclaré que l’UE devait investir 800 milliards d’euros supplémentaires chaque année jusqu’en 2030, selon une estimation prudente. Il a ajouté que davantage d’emprunts communs étaient nécessaires et que le financement public déclencherait davantage d’investissements privés.
« Notre problème n’est pas le manque de subventions, mais l’entrave de la bureaucratie et une économie planifiée », a déclaré Lindner. « Une dette publique accrue coûte des intérêts, mais ne crée pas nécessairement plus de croissance. »
Le rapport propose d’investir 300 milliards d’euros dans le secteur de l’énergie, d’investir dans les réseaux transfrontaliers et de soutenir l’industrie des technologies propres. Draghi a déclaré que 150 milliards d’euros supplémentaires devraient être investis dans les transports pour créer les « infrastructures de recharge » nécessaires aux véhicules électriques, soutenant une transition dans laquelle les producteurs automobiles européens ont déjà été évincés par ceux de Chine.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui était présente aux côtés de Draghi lors de la présentation de son rapport, a avancé deux moyens d’obtenir plus d’argent : augmenter le montant que l’UE peut lever directement et demander aux pays des contributions plus élevées.
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