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Nouvelles locales

Disparition du MH370 : avion détourné, suicide, zone à explorer… comment de nouvelles données radar renforcent la thèse d’un expert français

l’essentiel
Des données radar jusqu’alors inexploitées renforcent l’hypothèse du Toulousain Patrick Blelly sur la disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines. Pour l’ancien pilote long-courrier d’Air France, le vol MH370 a selon toute vraisemblance été détourné et des recherches s’imposent dans un nouveau domaine. de l’Océan Indien.

Le scénario du Toulousain Patrick Blelly concernant la disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines le 8 mars 2014 devient de plus en plus crédible. Selon l’ancien pilote long-courrier d’Air France qui a mené sa propre enquête, des données radar, jusqu’à présent inexploitées, renforcent encore son hypothèse : un déroutement, une simulation de descente d’urgence, une dépressurisation de la cabine et un amerrissage dans le sud de l’Inde. Océan.

Patrick Blelly a mené sa propre enquête sur la disparition du vol MH370.
Patrick Blelly a mené sa propre enquête sur la disparition du vol MH370.
RD

Ces données, issues de trois radars militaires malaisiens, sont les seules existantes au format numérique. Ils proviennent de Geoscience, une organisation vers laquelle se tournent les organismes officiels australiens pour obtenir des réponses scientifiques sur des questions géologiques et géographiques. Dans le cas du vol MH370, Geoscience a assisté le bureau d’enquête local (« Bureau australien de la sécurité des transports« ) notamment dans les zones de recherche.

En rouge, la trajectoire exacte du vol MH370 à partir des données des radars militaires malaisiens fournies par Geoscience Australia.
En rouge, la trajectoire exacte du vol MH370 à partir des données des radars militaires malaisiens fournies par Geoscience Australia.
www.mh370-caption.net

Grâce à ces données, l’équipe d’experts de Patrick Blelly a pu déterminer précisément la trajectoire de l’avion entre le moment où le transpondeur de l’avion a été mis en « veille » et sa sortie du couvert. radar. Pendant cette période, d’une durée d’environ une heure, l’avion a survolé largement la Malaisie, puis a tourné à droite et a survolé le détroit de Malacca. Et comme l’avion n’a traversé aucun point de navigation, cela prouve que le Boeing 777 était toujours piloté manuellement. Les données indiquent également qu’une descente d’urgence aurait été simulée peu après le demi-tour.

Descente d’urgence simulée et dépressurisation de la cabine

Outre sa trajectoire, ces nouvelles données ont permis d’estimer l’altitude de l’avion en certains points clés. Ils montrent qu’après le demi-tour, l’avion qui volait à environ 10 600 m d’altitude est descendu vers 9 000 m. Pour Patrick Blelly, cela confirme queune descente d’urgence a été simulée par la personne qui pilote l’avion. L’ancien pilote d’Air France soutient la thèse selon laquelle c’est à cette époque que la cabine était volontairement dépressurisé. Pour cela, il suffit d’ouvrir les vannes de dépressurisation et au bout de 22 minutes, l’issue est fatale pour les passagers et membres d’équipage qui n’ont plus d’oxygène dans leurs masques. Les pilotes disposent de masques à oxygène dans le cockpit avec une autonomie de 27 heures.

La personne aux commandes de l'avion aurait simulé une descente d'urgence pour s'assurer que personne ne bougeait et aurait procédé à la dépressurisation de la cabine.
La personne aux commandes de l’avion aurait simulé une descente d’urgence pour s’assurer que personne ne bougeait et aurait procédé à la dépressurisation de la cabine.
Safran

Un copilote aux abois et un amerrissage

De manière inquiétante, le téléphone portable du copilote a capté une antenne au sol sur l’île de Penang, trente minutes après que l’avion a fait demi-tour et est descendu. L’hypothèse de Patrick Blelly est simple : le copilote était dans la cabine. Le cockpit étant verrouillé de l’intérieur et les occupants manquant d’oxygène, il aurait tenté d’alerter l’extérieur de la situation avec son téléphone. Sans succès. Aucun appel n’a pu être passé.

Libéré des 238 occupants de l’avion, la personne aux commandes de l’avion aurait alors pu continuer à exécuter son plan. Après être passé au nord de l’île de Sumatra, il se serait dirigé vers le sud jusqu’à ce qu’il ne reste plus une goutte de carburant dans les réservoirs. Après une descente planée, l’avion se serait posé dans l’océan Indien, ce qui explique pourquoi si peu de débris ont été retrouvés. Ce scénario conforte la thèse selon laquelle la personne aux commandes du Boeing 777 avait envie de se suicidersans que personne ne le sache, afin de protéger sa famille.

Une nouvelle zone de recherche

Patrick Blly a défini une zone de recherche où l’épave pourrait être localisée de l’avion de Malaysia Airlines et de ses boîtes noires. Cette zone ne fait pas partie des millions de kilomètres carrés de l’océan Indien déjà couverts par les différentes équipes de recherche. La zone réglementée, en vert sur l’image ci-dessous, s’étend sur 650 km2 et peut être exploré en cinq jours. La zone élargie qui comprend également les deux bandes jaunes s’étend sur 2 200 km2.

En vert et jaune sur la carte, la zone de l'océan Indien où pourrait se situer le Boeing 777 de Malaysia Airlines.
En vert et jaune sur la carte, la zone de l’océan Indien où se trouvait le Boeing 777 de Malaysia Airlines.
www.mh370-caption.net

Il faudrait environ deux semaines pour le couvrir. Deux sociétés, Ocean Infinity et Deep Sea Vision, ont proposé au gouvernement malaisien de reprendre les recherches. Ils s’engagent à facturer uniquement les frais occasionnés en cas de découverte de l’avion. La Malaisie n’a pas encore pris de décision sur le sujet. Pourtant, les familles des victimes attendent depuis dix ans la vérité.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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