L’Inde confirme un cas de MPOX mais avec une variante moins dangereuse
L’Inde a confirmé lundi 9 septembre avoir un cas de MPOX, mais cette personne n’était pas atteinte du variant qui a poussé l’OMS à déclencher son plus haut niveau d’alerte mondiale à la mi-août, selon New Delhi. Le pays le plus peuplé du monde avait annoncé dimanche avoir isolé un cas de MPOX « mpox suspecté ».
Lundi, le ministère indien de la Santé a confirmé que le jeune patient avait contracté le MPOX mais via la variante clade 2 du virus et non via la variante clade 1 qui a incité l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher son plus haut niveau d’alerte mondiale le 14 août.
« Ce cas est un cas isolé (…) et ne fait pas partie de l’urgence de santé publique actuelle (déclarée par l’OMS) qui concerne le clade 1 du mpox »qui est apparu plus récemment que la clade 2, a ajouté le ministère. Aucun cas confirmé de MPOX causé par la nouvelle souche du virus n’a été signalé en Inde, un pays de 1,4 milliard d’habitants. « L’individu, un jeune homme récemment revenu d’un voyage dans un pays où des transmissions de MPOX ont été détectées, est actuellement isolé dans un centre d’isolement et de soins » spécifique, selon le communiqué de presse.
Assurez-vous que la situation est sous contrôle
« Des mesures de santé publique, notamment la recherche des contacts et la surveillance (du patient), sont activement mises en œuvre pour garantir que la situation » être maîtrisée, a ajouté le ministère. « Rien n’indique qu’il existe un risque significatif pour le public à l’heure actuelle. »il assure.
La résurgence du MPOX en Afrique, touchant la République démocratique du Congo et d’autres pays du continent (notamment le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda), et l’apparition d’un nouveau variant (1b) ont incité l’OMS à déclencher son plus haut niveau d’alerte sanitaire mondiale le 14 août.
L’OMS avait déjà pris une telle décision en 2022 lorsqu’une épidémie de mpox, alors portée par le clade 2b, s’était répandue à travers le monde. L’alerte avait été levée en mai 2023. Aujourd’hui, le clade 2b circule toujours, principalement en Afrique de l’Ouest, mais à un niveau faible, sans provoquer de problèmes sanitaires graves. Des cas du clade 1 ont également été détectés en Europe et en Asie.