DÉCRYPTAGE – Les banques, qui se livrent une concurrence acharnée entre elles, sont à nouveau prêteuses. Au grand bonheur des ménages qui ont de belles opportunités à saisir, avant un second semestre plus incertain.
«Faites jouer la concurrence !» et «faites appel à un courtier !» Caroline et Denis (les prénoms ont été modifiés) se souviendront de ces conseils qui sont souvent banalisés lors d’un achat immobilier. Ce sont grâce à eux qu’ils ont pu décrocher un taux de crédit «canon» pour concrétiser leur projet. «Nous avons cru à une blague», raconte ce couple de trentenaires qui étaient en vacances à des milliers de kilomètres de la France lorsqu’ils ont appris la bonne nouvelle à laquelle ils n’ont pas cru dans un premier temps.
Pour une fois, ce terme «canon» n’est pas galvaudé. Car, généralement, ces taux imbattables ne concernent qu’une petite partie du crédit, sur les 20.000 à 30.000 premiers euros du prêt. Ce qui, en soi, est loin d’être négligeable. D’autant que, cumulés à d’autres taux avantageux – comme le prêt à taux zéro par exemple ou des décotes de 0,2 à 0,3% si l’acheteur promet de faire des travaux de rénovation énergétique -, ils permettent aux futurs propriétaires d’emprunter à moins de 2% par exemple. Mais leur offre est encore bien plus favorable.