L’incroyable coup de gueule de Marcelo Bielsa contre la Copa América et la CONMEBOL !

Il n’a jamais mâché ses mots. Adulé par de nombreux fans de football, Marcelo Bielsa est considéré par beaucoup comme une légende de ce sport. Que ce soit pour son style ou ses positions fortes, le sélectionneur uruguayen était encore attendu lors de cette Copa América. Et après une campagne honorable qui s’est soldée en demi-finale et une sortie contre la Colombie (1-0), la Celeste a vécu une fin de match houleuse avec plusieurs joueurs uruguayens qui sont allés régler leurs comptes en tribunes avec les supporters colombiens. Près de 48 heures après l’élimination de l’Uruguay, Marcelo Bielsa a donné une conférence de presse explosive. En effet, ce vendredi soir, l’ancien sélectionneur argentin a poussé un énorme coup de gueule contre une enquête qui sera menée contre plusieurs de ses joueurs suite aux débordements de fin de match. Bielsa a alors accusé certains joueurs de complicité : «La seule chose que je peux dire, c’est que les joueurs ont réagi comme n’importe quel être humain le ferait. Si quelqu’un s’en prend à votre femme, à votre mère, à un bébé, à un conjoint, à une sœur… que faites-vous ? Vous vous demandez vraiment si ceux qui les défendent vont être punis ? Il y a une certaine complicité. Parce que les questions posées sont aussi du côté de la complicité. C’est à vous de le dire, ce n’est pas à moi de le dire.»

Loin d’avoir apaisé la tension palpable dans la salle de conférence, le sélectionneur de 68 ans a de nouveau haussé le ton face à l’organisation de cette Copa América à la sauce US. Et pour lui, les installations américaines étaient loin d’être à la hauteur. De lourdes accusations contre la CONMEBOL et les dirigeants de l’instance dirigeante du football américain ont alors été prononcées : «Ils ont fait une conférence de presse pour dire que les terrains étaient parfaits, que les terrains d’entraînement étaient parfaits. J’ai toutes les photos qui prouvent que c’est un mensonge. C’est un tissu de mensonges ! Les Nord-Américains vous disent qu’ils vous donnent un terrain parfait, installé trois jours avant. Mais je sais à quoi ressemble le terrain. Vous n’avez pas votre mot à dire, sinon ils vous menacent ! Ils ont dit à Scaloni « tu as déjà parlé une fois, ne recommence pas », alors que lui-même avait le sentiment d’avoir tout dit. Tout le monde est menacé. Présentez des excuses (aux organisateurs du tournoi, ndlr) ! Les organisateurs n’auraient qu’à dire « on a fait telle erreur, on en est responsable, on assume ». La punition ne doit pas être pour les joueurs mais pour ceux qui les ont forcés à agir de cette façon. Ils n’avaient pas le choix.« Il ne fait aucun doute que ces propos risquent de lui créer de nombreux problèmes…