Alors que des négociations sont en cours pour tenter de trouver un Premier ministre pour la France, l’incertitude politique continue de peser sur le marché immobilier existant. « Juillet et août ont été mitigés. Il n’y a pas eu de reprise, malgré la nouvelle baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers. Après un petit rattrapage en mai et juin, c’est l’attentisme qui domine depuis la dissolution de l’Assemblée nationale » le 9 juin, indique Loïc Cantin, le président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim).
« Un attentisme voire un défaitisme, un découragement », constate Elodie Frémont, présidente de la commission des statistiques immobilières de la Chambre des notaires du Grand Paris et notaire de la capitale. Le marché « reste baissier, tant sur les volumes de ventes que sur les prix », souligne-t-elle.