Après avoir vendu, selon le club, ses dettes l’automne dernier (-29,1 € sont apparues dans l’évaluation 2023-2024 clôturée le 30 juin), Lille poursuit son décollage financier. Les départs de Leny Yoro (63 millions d’euros à l’exclusion du bonus à Manchester United) et le pourcentage récupéré sur le transfert d’Amadou Onana à Aston Villa (environ 9 millions d’euros) avaient déjà rapporté environ 72 millions d’euros
Dans les coffres d’un club qui a terminé pour la troisième année consécutive avec un excédent d’exploitation selon ses comptes publiés (+ 16,1 millions d’euros). La participation directe aux stades à élimination directe de la Ligue des champions est toujours due à gonfler le portefeuille nord.
En plus de la prime de participation à la première phase du C1 (18,62 millions d’euros), le LOSC recueillera en effet plusieurs millions de millions supplémentaires qui correspondent au bonus de performance (cinq victoires et un tirage au sort, 11,2 millions d’euros), lors du bonus de classification – Lille a terminé à la 7e place – (8,25 millions d’euros), la qualification directe en huitièmes de finale (2 millions d’euros) et enfin en participation à ce stade du concours qui est donc déjà assuré (11 millions d’euros).
À ces montants sont ajoutés le revenu de la billetterie, ou 5,2 millions d’euros (quatre matches à 1,3 million d’euros nets, les frais d’organisation enracinés) et la valeur d’environ 20 m € qui correspond aux droits télévisés et au coefficient européen du LOSC. Au total, le Northern Club empochera donc 76,27 millions d’euros, à laquelle s’ajoutera un bonus de résultat possible sur le match aller-retour et le match de retour et la recette de la fenêtre des 11 ou 12 mars 2025.