Divertissement

Hélène Ségara parle de son combat contre la maladie et de la perte de son œil

Hélène Ségara a donné des détails sur la maladie qui lui a fait perdre son œil gauche, de son errance médicale aux durs traitements, en passant par les moqueries dont elle a souffert.

« Tout a commencé en avril 2013, je revenais de Russie où j’avais beaucoup travaillé et je me suis réveillée un matin avec un rideau littéralement devant les yeux, ne comprenant pas ce qui m’arrivait », a confié la chanteuse Hélène ce dimanche. Ségara dans Sept à Huit, alors qu’elle était interviewée sur la maladie qui l’affecte et perturbe son quotidien depuis plus de dix ans.

« À partir de là, tout s’est passé, j’ai eu des implants aux yeux et au total une vingtaine d’opérations. J’étais donc plus ou moins stabilisé. Et puis, il y a deux ans, tout a encore changé, j’ai réalisé que je perdais vraiment un œil et que plus rien ne fonctionnait. «Je ne pouvais plus voir l’écran de mon téléphone, je ne pouvais plus lire», a-t-elle expliqué. « A cette époque, je n’avais pas d’autre solution que d’être hospitalisé, d’être perfusé et d’avoir des soins quotidiens pour essayer de ralentir en urgence en attendant de trouver un traitement », dit-il. indiqua-t-elle.

La chanteuse affirme que les médecins ne peuvent pas déterminer la cause de son épreuve. « Au début, on a dit que c’était une tumeur, puis on a dit que c’était une sclérose en plaques. J’ai entendu toutes sortes de choses. On a cherché tout ce qui touche aux maladies auto-immunes, j’ai fait des ponctions lombaires, des biopsies, mais en fait, je ne sais toujours pas ce que j’ai », raconte-t-elle.

Apprécie chaque moment

La chanteuse a également évoqué les remarques désobligeantes qu’elle a subies ces dernières années, notamment concernant les fluctuations de son poids dues à son traitement et un strabisme. « Il s’agissait de perfusions de 1 000 mg de cortisone. Je suis arrivé, j’étais normal et quand je suis parti, j’étais du pop-corn. Mais surtout, à partir du moment où on perd la vue, nos yeux cherchent désespérément la lumière, il y a donc eu quelques téléviseurs où je me suis retrouvé avec des louches que je ne parvenais pas à contrôler. Et sur les réseaux, les gens sont violents (…). « C’est pour cela que je suis partie à l’étranger pendant un certain temps parce que je ne voulais pas être suivie et harcelée », a-t-elle révélé.

Aujourd’hui, elle dit relativiser et vouloir profiter au maximum de la vie au présent : « C’est sans doute la leçon de ce qui m’arrive, j’ai envie de la vivre intensément. Je veux beaucoup rire, je veux profiter de chaque instant, je veux beaucoup aimer, je veux manger des choses délicieuses, préparer de délicieux plats pour les gens que j’aime. Je veux tout voir, tout regarder aussi longtemps que je peux », a-t-elle confié.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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