Licencié pour avoir uriné dans le hall d'un hôtel de New York, un homme poursuit son employeur pour 1,5 million de dollars
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Licencié pour avoir uriné dans le hall d’un hôtel de New York, un homme poursuit son employeur pour 1,5 million de dollars

Licencié pour avoir uriné dans le hall d’un hôtel de New York, un homme poursuit son employeur pour 1,5 million de dollars

L’envie était trop forte. Richard Becker, vendeur d’ordinateurs chez Lenovo, n’a pas pu se retenir après un dîner de travail à New York en février. L’homme de 66 ans, souffrant de problèmes de vessie, a uriné dans le hall de son hôtel. Son employeur l’a pris sur le fait et l’a licencié, rapporte le New York Post. L’ancien employé poursuit la filiale américaine du géant chinois de l’informatique pour 1,5 million de dollars, selon la plainte déposée vendredi au tribunal, consultée par l’AFP.

Richard Becker a été « submergé » par l’envie d’uriner après être revenu d’un dîner chez Lenovo à 800 mètres de son hôtel Westin, près de la célèbre intersection de Times Square à Manhattan, selon son avocat. L’homme, qui avait utilisé les toilettes cinq fois au cours du dîner d’affaires, a été « contraint d’uriner discrètement sur le sol (du hall de l’hôtel) avant de pouvoir atteindre les toilettes à temps », a-t-il déclaré.

Problèmes de vessie connus de l’employeur

Sauf que l’employé a été pris en flagrant délit par un collègue qui, « par pure malveillance et méchanceté », l’a dénoncé aux ressources humaines. « En quelques jours, M. Becker a été congédié par son employeur après une fausse enquête des ressources humaines qui ne l’ont même pas interrogé », souligne l’avocat.

Elle ajoute que les problèmes de vessie de Richard Becker, dont il dit souffrir depuis 2016, sont traités par un urologue et considérés légalement comme un handicap. Lenovo, qui l’a embauché en 2022, était également au courant de ce problème. Selon la plainte, ses collègues étaient tellement conscients du problème qu’ils « se moquaient de lui parce qu’il avait besoin d’aller fréquemment aux toilettes ».

L’avocat invoque une « discrimination fondée sur le handicap en violation des lois sur les droits de l’homme » pour justifier l’action en justice et souligne que le comportement de son client, au chômage depuis février, « n’a porté préjudice à personne » et n’a eu « aucun impact sur ses performances professionnelles ou sur les activités de Lenovo ».

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