Licencié pour avoir porté un pantalon de travail de mauvaise couleur
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Licencié pour avoir porté un pantalon de travail de mauvaise couleur

Licencié pour avoir porté un pantalon de travail de mauvaise couleur

En appel, le tribunal de Düsseldorf a rejeté la plainte d’un salarié pour licenciement abusif. Face au salarié qui n’aimait pas la couleur rouge de son pantalon de travail, le tribunal a estimé que ce vêtement était nécessaire pour des raisons de sécurité au travail.

Licencié pour avoir porté un pantalon de travail de la mauvaise couleur. C’est l’accident survenu à un opérateur d’une chaîne de montage d’une entreprise industrielle de la région de Rhénanie du Nord-Westphalie, dans l’ouest de l’Allemagne.

Un licenciement qui faisait suite à plusieurs avertissements, puisque le salarié était récidiviste pour avoir porté un pantalon de mauvaise couleur. Il a été licencié en novembre 2023 pour ce motif et a déposé plainte pour licenciement abusif selon le quotidien allemand Bild.

Selon l’article du Spiegel, l’éditeur a soutenu pour sa défense qu’il n’aimait pas les pantalons rouges.

Travailler dans une zone à risque

La décision rendue en appel par le tribunal d’Etat de Düsseldorf le 21 mai confirme celle rendue en première instance par le tribunal de Solingen.

« L’employeur était en droit d’imposer le rouge comme couleur des pantalons de protection au travail », a estimé le tribunal régional.

Au-delà de l’anecdote, une des explications de la décision réside dans le fait que la couleur rouge contribue à la sécurité au travail en améliorant la visibilité du salarié. L’homme travaillait dans des zones à risques où se croisent employés et chariots élévateurs. Dans d’autres zones de production sans machines, « le rouge est une couleur de signalisation » augmentant la visibilité de chacun et contribuant en ce sens à la sécurité au travail. Secondairement, c’était aussi une manière d’uniformiser les vêtements de travail et de contribuer à l’identité visuelle de l’entreprise.

Les considérations esthétiques du salarié licencié n’étaient donc pas pertinentes, d’autant plus que le plaignant portait les vêtements de travail demandés depuis 2014, date à laquelle il a pris ses fonctions dans l’entreprise.

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