Un deuil national de trois jours a été décrété. Le corps du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a été retrouvé samedi, au lendemain de la violente frappe israélienne qui l’a visé dans la banlieue sud de Beyrouth, a indiqué dimanche à l’AFP une source proche du mouvement.
« Son corps a été retrouvé samedi et a été placé dans un linceul après un lavage funéraire dimanche », a ajouté la source qui a requis l’anonymat, précisant que la date de « la cérémonie des funérailles et de son inhumation n’a pas encore été annoncée ». pas encore été réparé.
Selon une source médicale et une source sécuritaire à Reuters, son corps ne présentait aucune blessure directe, mais le leader chiite semble avoir succombé à un traumatisme contondant lié à la force de l’explosion, c’est-à-dire sans blessure ouverte.
Dimanche, des utilisateurs des réseaux sociaux et certains médias, dont une chaîne saoudienne, ont laissé entendre que l’enterrement du leader du Hezbollah pourrait avoir lieu ce lundi, mais l’information a été démentie par la chaîne de télévision LBCI.
Israël affirme avoir neutralisé « plus de 20 autres terroristes »
Considéré comme l’homme le plus puissant du Liban, Hassan Nasrallah a été pendant plus de 30 ans le visage du Hezbollah, l’ennemi juré d’Israël. La frappe au cours de laquelle il est mort vendredi soir a également tué Ali Karaké, le commandant du front sud du Hezbollah, a annoncé dimanche le mouvement chiite, sans fournir les noms des autres personnes tuées aux côtés de Nasrallah.
L’armée israélienne affirme de son côté que « plus de 20 autres terroristes de différents grades » ont également été éliminés. Hassan Nasrallah, « est responsable du meurtre de nombreux citoyens et soldats israéliens, ainsi que de la planification et de l’exécution de milliers d’actes terroristes contre l’État d’Israël et ses environs », accuse Tsahal, qui se dit prêt à « attaquer n’importe qui ». qui encourage et participe au terrorisme contre les citoyens » de l’État juif.
Les autorités libanaises ont annoncé de leur côté un bilan provisoire de six morts, mais le total est sans doute bien plus élevé compte tenu de l’ampleur des destructions. Ce raid israélien a détruit des dizaines de bâtiments et contraint des centaines de personnes à fuir.
Depuis lundi, le sud et l’est du Liban, ainsi que la banlieue sud de Beyrouth, sont soumis à d’intenses bombardements israéliens, tuant plus de 700 personnes et déplaçant des centaines de milliers de personnes.