Liban, Iran, FINUL, antisémitisme… ce qu'il faut retenir de l'interview de Benjamin Netanyahu sur CNEWS
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Liban, Iran, FINUL, antisémitisme… ce qu’il faut retenir de l’interview de Benjamin Netanyahu sur CNEWS

Liban, Iran, FINUL, antisémitisme… ce qu’il faut retenir de l’interview de Benjamin Netanyahu sur CNEWS

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accordé une interview exclusive à CNEWS, mercredi 23 octobre. Il est revenu sur la guerre au Moyen-Orient, opposant Israël au Hezbollah, au Liban, et au Hamas, dans la bande de Gaza et à la menace iranienne.

Ce mercredi 23 octobre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est revenu sur la guerre au Moyen-Orient, déclenchée par les attentats du mouvement terroriste Hamas, le 7 octobre 2023, sur le territoire israélien.

La guerre au Liban et à Gaza

Au début de son discours, tenu depuis Jérusalem, Benjamin Netanyahu a estimé que nous « sommes au début de la fin de la guerre. Nous ne sommes pas vraiment au bout. Nous avons atteint les capacités de combat du Hamas. Nous avions leur chef, qui était à la tête de l’attaque la plus sanglante contre les Israéliens. Nous ne luttons pas seulement pour nous-mêmes. Nous nous battons aussi pour vous. C’est une guerre de civilisation contre la barbarie. Il ne s’agit pas seulement de terrorisme. C’est pire que ça.

« Nous sommes vraiment de retour au Moyen Âge. Il s’agit de terroristes mandataires du Hamas qui, il y a un an, ont violé des femmes et les ont décapitées. Ils ont décapité des hommes et brûlé des bébés vifs. C’est une sauvagerie qui nous rappelle les nazis. Nous les combattons en votre nom, ils ont tué un professeur en France et un prêtre français dans son église (…) Ces terroristes radicaux assassinent des chrétiens, des arabes, des juifs. Ils assassinent tout le monde (…) La France doit soutenir Israël », a déclaré le Premier ministre israélien.

La position de la France

Benjamin Netanyahu a montré sa déception face à la position de la France dans cette guerre. « J’ai parlé avec Emmanuel Macron et j’ai été extrêmement déçu », a déclaré le Premier ministre israélien.

« Il nous a soutenus au début de la guerre mais, petit à petit, j’ai vu qu’il changeait de position et prenait des positions contraires à nos intérêts communs. Il a imposé un embargo sur Israël alors que l’Iran n’a pas imposé d’embargo sur le Hezbollah ou le Hamas », a-t-il déclaré.

La décision de la Cour pénale internationale

Concernant la décision de la Cour pénale internationale, après que le procureur a demandé l’émission d’un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien a indiqué que « nous sommes dans une démocratie. S’il y a un jugement ou un procès injuste, nous pouvons nous exprimer et élever la voix. C’est la liberté d’expression. C’est une décision qui met en péril la vérité. Cela deviendra comme les Nations Unies : une plaisanterie. Toute démocratie qui lutte contre les terroristes sera accusée alors qu’elle ne jugera pas Yahya Sinouar par exemple.»

« Ils ne m’arrêteront pas. Rien ne va m’arrêter. Nous continuerons jusqu’à la victoire. Pour nous, ce n’est pas seulement une question existentielle, mais c’est la survie de la civilisation. Nous ne nous laisserons pas intimider. Nos soldats sont tellement courageux », a déclaré Benjamin Netanyahu.

Aide humanitaire à Gaza

A propos de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, Benjamin Netanyahu a expliqué à CNEWS que « parfois, des food trucks sont arrêtés par le Hamas. Ce n’est pas notre faute. Nous laissons entrer les camions humanitaires et le Hamas affame la population palestinienne. Il est complètement absurde de nous accuser de les affamer. Nous ne ciblons pas directement les civils. Ce n’est pas vrai. Nous leur demandons d’évacuer à travers des millions et des millions d’appels et de documents envoyés à Gaza.

FINUL

Lors de cet entretien, le Premier ministre israélien a réfuté toute attaque contre les forces des Nations Unies (FINUL), expliquant que le Hamas et le Hezbollah se cachent derrière la FINUL, les utilisant « comme couverture pour maintenir leurs attaques ». Nous essayons d’éviter de frapper les forces de la FINUL. Il y a un problème. Le Liban a été conquis par l’Iran et non par Israël. Nous combattons le Hezbollah. Il y a eu des manifestations de joie parce que nous avons éliminé les dirigeants en Syrie, en Libye et dans tout le Moyen-Orient parce qu’ils savent que l’Iran est une organisation terroriste. Je veux libérer le Liban. Je libérerai le Liban de la terreur du Hezbollah et de l’Iran.

L’attaque visant sa résidence

Depuis Jérusalem, le Premier ministre israélien a évoqué l’attaque contre sa résidence le 20 octobre dans la ville côtière de Césarée. Il dit que c’est « abominable, comme si des terroristes attaquaient le président français et son épouse dans leur chambre ».

« Nous allons réagir. Ils nous ont attaqués à deux reprises avec 300 missiles à longue portée. Il s’agit de la plus grande attaque de l’histoire. Il y aura une réaction », a déclaré Benjamin Netanyahu.

Des otages toujours capturés à Gaza

Depuis les attentats du 7 octobre, les otages israéliens continuent d’être capturés dans la bande de Gaza par les terroristes du Hamas. Et pour Benjamin Netanyahu, l’objectif est que « tout le monde revienne. Cette guerre ne prendra pas fin tant qu’il y aura des otages qui ne seront pas libérés. Nous voulons rendre ceux qui sont en vie et ceux qui ne le sont pas à leurs familles. »

« Il y a des otages français. Il y a des Français qui ont été assassinés le 7 octobre. La France le comprend, mais ce n’est pas le cas de son président. Notre combat est votre combat. Une fois qu’ils auront fini avec nous, ils viendront directement chez vous », a déclaré Benjamin Netanyahu.

La montée de l’antisémitisme

A l’heure où les actes antisémites enregistrent une forte hausse en France, le Premier ministre israélien a indiqué que l’antisémitisme est « une véritable maladie qui change de forme ».

« Nous étions accusés d’avoir massacré les enfants des catholiques. Aujourd’hui, Israël est accusé des mêmes choses absurdes dont nous étions accusés auparavant. Je veux dire à mes amis juifs du monde entier : levez-vous. N’ayez pas peur. Soyez fier et vous pourrez répondre aux antisémites. Ne les laissez pas gagner. Vous n’êtes pas obligé de vous cacher. Vous pouvez être fiers et à tous ceux qui sont amis de notre civilisation, je leur dis de se tenir à nos côtés et de lutter contre l’antisémitisme », a-t-il demandé.

Et de poursuivre : « On a vu cette haine pendant la Shoah. Cela va continuer dans le reste de la société (…) L’antisémitisme tente de détruire le seul État juif. Il ne s’agit pas seulement d’une attaque contre les Juifs. Il s’agit d’une attaque contre toutes les sociétés libres et nous devons nous unir pour y répondre. »

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