Selon une étude récente menée par l’institut Viavoice pour le groupe SII, malgré une certaine familiarité avec le terme, 81 % des Français n’ont pas encore adopté l’intelligence artificielle générative pour leur usage personnel. Cette même étude indique que seule une petite partie des travailleurs, 22 %, déclarent que l’intelligence artificielle est déployée ou en cours de déploiement au sein de leur entreprise.. Ces chiffres mettent en évidence un écart entre la perception publique de l’intelligence artificielle et son intégration effective dans la vie quotidienne et dans le milieu professionnel.
L’usage professionnel de l’intelligence artificielle reste minoritaire. Seuls 17 % des salariés utilisent l’IA à des fins professionnelles, et ce chiffre est encore plus bas pour l’intégration à l’échelle de l’entreprise (4 %). Une part importante des artisans et commerçants, soit 51%, pensent même que cette technologie ne les concerne pas, illustrant un manque de sensibilisation ou d’intérêt pour les bénéfices potentiels de l’IA dans leur secteur..
Chez les utilisateurs actuels de l’intelligence artificielle, la tendance est à la poursuite voire à l’augmentation de son usage. 35 % des utilisateurs actuels envisagent de continuer à utiliser ces technologies, et 33 % souhaiteraient même accroître leur utilisation. Ces chiffres suggèrent que l’expérience directe avec l’intelligence artificielle pourrait jouer un rôle crucial dans l’adoption généralisée de cette technologie.
Les personnes prêtes à adopter l’intelligence artificielle générative à l’avenir y voient un outil pour simplifier la vie quotidienne (59 % des personnes intéressées) et améliorer leurs compétences (51 %). L’intérêt est encore plus prononcé chez les plus de 50 ans, où 69 % d’entre eux s’attendent à ce que l’intelligence artificielle leur facilite la vie..
Les résultats de l’étude montrent également des inquiétudes prédominantes quant à l’impact de l’intelligence artificielle sur l’information avec 83 % des personnes interrogées craignant une confusion entre vrai et faux. La déshumanisation des relations sociales et la dépendance professionnelle à la technologie complètent les craintes, touchant chacune 82% des personnes interrogées..
Les préoccupations locales reflètent les préoccupations mondiales, comme le souligne le Rapport sur les risques mondiaux 2024 lors du Forum de Davos. La désinformation a été identifiée comme un risque majeur, alignant les appréhensions des Français avec celles des dirigeants internationaux, qui voient également l’IA générative comme des enjeux importants pour l’avenir de l’information et des interactions sociales..
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