Par Murielle Bouchard
Publié le
18 avril 24 à 16h18
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Vers 14h35, patients, visiteurs et personnels étaient confinés à l’hôpital Jacques-Monod de Montivilliers près du Havre (Seine-Maritime). L’hôpital a d’abord alerté via Facebook de ce confinement.
Interrogé par 76actu, à ce moment-là, la direction n’a pas souhaité nous en dire plus sur les raisons de ce confinement. De leur côté, les policiers présents en nombre sur les lieux n’ont pas encore répondu à nos questions.
Cependant, plusieurs salariés contactés sur place évoquent : « Un individu armé recherché dans l’établissement. »
Vers 16h05, deux de nos sources syndicales présentes sur place ont indiqué que la direction avait expliqué : « Les policiers recherchaient un individu d’environ 1,70 m, menaçant et de corpulence. Par précaution, la police a demandé le confinement, mais le doute a été levé à 16h00 car l’individu n’est plus dans l’établissement.
Et à 16h15, la direction confirme cette information par téléphone à 76actu et a également informé les utilisateurs et les proches des patients sur sa page Facebook.
Le directeur adjoint parle d’un individu armé en pleine réunion
Selon nos informations, c’est en pleine réunion de Formation spécialisée en santé, sécurité et conditions de travail (F3SCT), la directrice adjointe de l’hôpital Jacques-Monod Pauline Richoux a quitté la salle vers 14h35, le jeudi 18 avril 2024. indiquant aux personnes présentes qu’un individu armé se trouverait dans l’établissement.
Parallèlement, un message a été envoyé au personnel les informant du confinement immédiat de l’établissement.
Très franchement, nous avons cru que c’était un exercice, c’était présenté comme ça dans la première communication que nous avons reçue. Mais on s’est vite rendu compte qu’il se passait autre chose. Les ambulanciers qui doivent déposer les patients font demi-tour, toutes les personnes qui étaient encore présentes sur la place sont priées d’évacuer,
Une cellule de crise activée
Un autre syndicaliste indique encore : « un une cellule de crise a été mise en place, on vient de nous dire qu’il y avait une suspicion d’homme armé et qu’il était recherché principalement en 3ᵉ, mais c’est tout. »
Dans un deuxième message, sur Facebook, à 15h45, l’hôpital a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’une prise d’otage sans aller au-delà de cette information et que l’hôpital était « verrouillé » à ce moment-là. À cette époque, les services de police contactés n’ont pas répondu à nos demandes.