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l’homme tué mardi par la police souffrait « certainement » de troubles psychiatriques, selon le procureur

l’homme tué mardi par la police souffrait « certainement » de troubles psychiatriques, selon le procureur

L’homme armé de couteaux tué par un policier municipal à Saint-Etienne après avoir menacé des passants mardi 26 novembre et blessé légèrement une femme, souffrait « très certainement » de troubles psychiatriques, a communiqué le procureur de Saint-Etienne, David Charmatz, qui évoque un « épisode de décompensation psychiatrique ». Le magistrat ajoute que « aucune connotation terroriste n’a été mise en évidence dans le parcours de l’agresseur ».

Ce Saint-Étienne de 31 ans était « libéré de détention en mai dernier, après avoir purgé plus de cinq ans de prison » pour divers cas de violences ou de dégradations immobilières, explique le procureur.

Dans la nuit de lundi à mardi, l’homme a lui-même appelé les secours et la police vers 1h30 du matin. « pour des tendances suicidaires et un état de crise agressive »précise le magistrat, mais « il s’est malheureusement enfui à leur arrivée et n’est pas revenu au domicile familial ».

Enquête sur la fusillade mortelle d’un policier

Mardi en fin d’après-midi, un policier municipal a utilisé son arme de service pour « deux fois » sur cet homme qui poursuivait les piétons dans une rue commerçante de Saint-Etienne. Il a ensuite tenu une femme âgée, un couteau sous la gorge, qui a été légèrement blessée. L’homme est décédé des suites de ses blessures par balle.

Un peu plus tôt, selon une source policière contactée par l’Agence France-Presse (AFP), il était d’abord entré dans un magasin en déclarant qu’il allait « faire un carnage sur le marché de Noël » de Saint-Etienne, sans faire allusion à aucun motif religieux. L’homme n’était pas connu des services de renseignement, selon une source policière à l’AFP.

Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Saint-Etienne : l’une pour comprendre le parcours de cet homme, l’autre pour assassinat concernant la fusillade mortelle du policier. Le policier responsable de la fusillade a été libéré dans la nuit. Son audition, les témoignages recueillis ainsi que les vidéos des caméras de surveillance  » montre(nt) que ce policier a utilisé son arme pour légitimer la défense d’autrui »souligne le procureur.

Le Monde avec l’AFP

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