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l’homme soupçonné d’avoir tué et brûlé sa mère avant de se jeter par la fenêtre placé en détention provisoire

Ce trentenaire a été mis en examen pour des faits de « meurtre » et « incendie » survenus en janvier dernier. Il est soupçonné d’avoir mis fin à la vie de sa propre mère avant d’incendier son appartement et de sauter du 4e étage de l’immeuble de la ville Campagne-Lévêque.

Le Figaro Marseille

C’est une affaire qui a profondément choqué le quartier de la cité Campagne-Lévêque, située dans les quartiers nord de Marseille. Le 6 janvier, au soir, de nombreux locataires de ce grand ensemble d’immeubles du 15e Le quartier avait été témoin du grave incendie qui s’est déclaré dans un appartement situé au 4e étage d’une des tours.

Ce qui ressemblait à un accident s’est vite transformé en incendie criminel, les pompiers intervenant ce soir-là ayant été rapidement gênés par un homme leur bloquant l’accès à l’appartement. Un trentenaire, qui n’était autre que le fils de l’occupant du logement, avait tout fait pour empêcher l’intervention des secours. Précisant aux pompiers que sa mère était déjà morte, il a bloqué la porte d’entrée avec un meuble.

Fractures ante mortem multiples

Devant l’insistance des secours, l’homme a fini par s’éclater par la fenêtre en sautant du 4e étage du bâtiment. Gravement blessé, il a été évacué à l’hôpital avec un pronostic vital engagé. Selon une source proche de l’enquête, il a finalement survécu à ses blessures, bénéficiant toujours d’une longue convalescence à l’hôpital avant d’être libéré vendredi dernier. C’est là qu’il a été interpellé par la police, son état étant jugé compatible avec une mesure de garde à vue.

Les circonstances qui ont amené le suspect à attenter la vie de sa propre mère puis à sauter dans le vide ont été éclaircies par la police, même si certaines zones d’ombre subsistent encore aujourd’hui. Les premiers éléments de l’enquête confiée à la Division de délinquance territoriale (DCT) du service interministériel de la police judiciaire des Bouches-du-Rhône (SIPJ 13) avaient ainsi permis de déterminer que l’homme souffrait de troubles de la personnalité, un syndrome psychotique. ayant même été diagnostiqué avant cette terrible nuit du 6 janvier. L’homme a également été condamné en 2021 pour des faits de violences sur sa mère et a été soumis à un suivi psychiatrique.

Selon une source policière, l’accusé aurait mis fin à la vie de sa mère avant de mettre le feu à son appartement, le corps de la défunte présentant des fractures. ante mortem selon l’autopsie. Contacté, le parquet de Marseille a indiqué Figaro que le trentenaire avait contesté les faits d’homicide qui lui étaient reprochés, niant même avoir incendié l’appartement de sa mère. Il a été déféré au parquet et inculpé dimanche dernier comme chefs de « meurtre » et D’« incendie criminel »puis placé en détention provisoire en attendant son procès.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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