« L’homme du protocole était en PLS » : Artus dévoile les coulisses de l’apparition des acteurs d’Un p’tit truc en plus au Festival de Cannes

Sorti en salles le mercredi 1er mai 2024, le film intitulé Un petit quelque chose en plus est actuellement toujours à l’affiche après plus de trois mois d’exploitation. Véritable succès populaire, le premier film réalisé par l’humoriste Artus a attiré plus de 10 millions de spectateurs au cinéma. Pour mémoire, ce long-métrage met en scène le personnage de Paulo, incarné par Artus lui-même, qui vit de petits larcins avec son père, incarné par Clovis Cornillac. Après avoir braqué une petite bijouterie du centre de Valence, ils s’aperçoivent que leur voiture a été confisquée par la fourrière, après l’avoir garée illégalement sur une place pour personnes handicapées. Celle-ci se trouvait à côté du palais de justice et d’un établissement prenant en charge de jeunes adultes handicapés mentaux, qui s’apprête à emmener ses pensionnaires en vacances dans un gîte du Vercors.

Alice, éducatrice et responsable du centre, interprétée par Alice Belaïdi, attend un retardataire prénommé Sylvain. En voyant Paulo et son père arriver par hasard, elle pense que Paulo est Sylvain, et confond son père avec son éducateur. Ce dernier voit là une opportunité de se cacher de la police. Face à l’immense succès de ce long-métrage, Artus et son équipe ont été invités à monter les marches du Festival de Cannes cette année. Dimanche 18 août 2024, l’humoriste était l’invité de l’émission Sept à huit sur TF1, au cours de laquelle il a dévoilé les coulisses du passage de ses acteurs en situation de handicap physique et mental sur la Croisette.C’était un moment unique parce qu’ils ont apporté toute cette humanité. Maria, elle a défilé. Ludovic, il a ouvert sa chemise et il s’est mis à danser. J’ai vu l’homme du protocole qui était clairement en PLS » a expliqué le comédien.

Bientôt un remake américain pour Un petit quelque chose en plus ?

« Ça fait du bien de voir des gens qui sont juste contents d’être là. J’avais fait un cordon de sécurité parce qu’il y en a deux ou trois qui peuvent vite disparaître (…) Je voulais vraiment qu’ils aient ce côté « Star ». Si c’était Brad Pitt il y aurait eu aussi un cordon de sécurité. Donc je voulais qu’ils vivent ça. Ce côté-là : « On est les stars, on est les stars »« , a également ajouté Artus. Un peu plus tard lors de la même émission, le réalisateur a esquivé la question lorsqu’on l’a interrogé sur un éventuel projet de remake américain de son film.