L’homme de 58 ans qui a été agressé est décédé
Le quinquagénaire a été frappé au visage le 11 juillet alors qu’il participait aux fêtes de Bayonne. L’enquête judiciaire se poursuit désormais pour assassinat.
L’homme de 58 ans, victime d’une agression la semaine dernière lors des Fêtes de Bayonne, est décédé, a annoncé mercredi 17 juillet le parquet de Bayonne. Il était entre la vie et la mort depuis six jours après avoir été frappé au visage par un homme.
Jeudi 11 juillet au soir, une altercation a eu lieu entre la victime et un autre homme à proximité d’une gare routière spécialement aménagée pour les festivités. L’enquête judiciaire, requalifiée en « homicide volontaire », doit déterminer les circonstances exactes de cette agression.
État « très grave »
Selon les premiers éléments de l’enquête recueillis, plusieurs versions s’opposent sur l’origine de l’agression. L’homme de 58 ans, en état d’ivresse – 1,87 gramme d’alcool par litre de sang – aurait insulté l’accusé, un homme de 39 ans. Ce dernier, d’origine guadeloupéenne, affirme que des propos racistes ont été tenus. Une version contestée par la compagne du quinquagénaire.
Le ton est monté entre les deux hommes malgré les tentatives de calme du chauffeur et du répartiteur de la compagnie de transport. Une fois à l’extérieur du véhicule, le trentenaire s’est jeté sur le quinquagénaire en criant : « Je suis un champion de boxe ». Il lui a asséné deux violents coups au visage avant que la victime ne s’effondre.
L’état de l’homme de 58 ans avait été qualifié d' »extrêmement grave » par le procureur de la République de Bayonne. Malgré les efforts de l’équipe médicale de l’hôpital de la Côte basque, la victime est décédée mardi soir.
Profil violent
L’homme de 39 ans a été interpellé vendredi 12 juillet et inculpé de « tentative d’homicide ». L’accusé a un « profil clairement violent, avec un long casier judiciaire ». Sorti de prison en avril, il a été condamné à 16 reprises par le tribunal correctionnel, dont 12 pour violences aggravées. Son casier judiciaire comprend une peine de cinq ans de prison pour violences ayant entraîné une infirmité permanente et une autre de trois ans pour violences conjugales.
Au policier, il avait mentionné qu’il voulait se protéger des coups que l’homme de 58 ans avait tenté de lui porter. Une version qui ne coïncide pas avec les images de vidéosurveillance. L’enquête judiciaire se poursuit désormais pour « homicide volontaire ».