L’hommage de Gabriel Attal aux deux gendarmes tués
L’intendant-chef Nicolas Molinari et le major Xavier Salou ont été tués respectivement les 15 et 16 mai lors des violences dans l’archipel.
Le Premier ministre Gabriel Attal a rendu hommage ce vendredi aux deux gendarmes tués lors des violences en Nouvelle-Calédonie, « tombés pour rétablir l’ordre, protéger nos concitoyens »lors d’une cérémonie à Maisons-Alfort (Val-de-Marne). « Deux gendarmes sont tombés pour rétablir l’ordre, pour protéger nos concitoyens. Deux gendarmes sont tombés, portant l’uniforme de la France face aux émeutes et aux violences.a déclaré le chef du gouvernement.
Emmanuel Macron était dans l’avion de retour de l’archipel où il a effectué un voyage éclair pour tenter de sortir de crise. « Nous tirerons de votre exemple la force de poursuivre la mission »a ajouté Gabriel Attal, face aux cercueils des deux gendarmes disparus.
Le chef quartier-maître Nicolas Molinari (22 ans) et le major Xavier Salou (46 ans) ont été tués respectivement les 15 et 16 mai dans l’archipel, le premier d’une balle dans la tête en intervention, le second par une fusillade accidentelle sur l’un des ses collègues en manipulant une arme. Ils font partie des sept victimes des violences qui secouent la Nouvelle-Calédonie depuis dix jours, sur fond de protestation contre une réforme électorale rejetée localement par les indépendantistes.
« Aujourd’hui, en Nouvelle-Calédonie, la mission continue »
La 7e victime, un homme de 48 ans tué par un policier selon le procureur de Nouméa Yves Dupas, a été enregistrée vendredi, au lendemain de la visite d’Emmanuel Macron, venu monter une mission de dialogue en rencontrant les différents acteurs politiques. forces de l’archipel.
« Aujourd’hui, en Nouvelle-Calédonie, la mission continue »a affirmé Gabriel Attal, rappelant que « C’est l’ordre qu’il faut rétablir et rétablir rapidement avant que la situation ne dégénère encore ». « La situation reste aujourd’hui extrêmement fragile en Nouvelle-Calédonie, tout peut la faire vaciller »il a ajouté, préconisant « apaisement ». «Cet apaisement, ce dialogue, c’est ce à quoi œuvre le président de la République en se rendant sur place, en écoutant les acteurs, en créant les conditions du dialogue»a-t-il conclu, avant de déposer la médaille militaire et l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur sur les cercueils des deux gendarmes.