Plus de peur que de mal, du moins à ce stade : telle est en substance la réaction de la Bourse de Paris au premier tour des élections législatives françaises. Et maintenant, que faire ?
La Bourse de Paris reprend son souffle : finalement, le premier tour des élections législatives françaises ne présage pas d’un avenir aussi sombre que celui redouté lors de la dissolution de l’Assemblée nationale. La Bourse risquerait-elle de se mêler de politique ?
Non, mais il est parfaitement dans son rôle, en tant que marché de capitaux, lorsqu’il tente d’évaluer, d’un point de vue financier et commercial, les conséquences des décisions politiques qui pourraient être prises à court terme. Bien entendu, la cohabitation reste l’hypothèse centrale.
Mais pour l’heure, estime en substance la Bourse, la probabilité que le Nouveau Front populaire (NFP) remporte une majorité absolue lui permettant de gouverner seul a diminué. Le Rassemblement national y parviendra-t-il ? Bien que ce parti soit arrivé en tête, devant le NFP, il lui sera difficile de contrôler le Palais Bourbon.
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On serait tenté de considérer que la Bourse de Paris anticipe un scénario « belge », avec un parlement instable conduisant à des gouvernements faibles et changeants incapables de faire passer des réformes majeures. Cela réduit la possibilité d’une aggravation massive des déséquilibres budgétaires, mais aussi celle de l’adoption de mesures « dur» contre les entreprises, voire contre leurs actionnaires.
A moins qu’il n’opte pour un scénario « à l’italienne », où le gouvernement de Giorgia Meloni aurait dû, pour préserver la coalition de partis sur laquelle il s’appuie, renoncer aux mesures les plus drastiques et coûteuses. Sans envisager le meilleur, le marché écarte pour l’instant le scénario du pire. Même si on n’y verra vraiment clair qu’après le second tour des législatives, alors qu’aux Etats-Unis, la campagne présidentielle pourrait encore réserver des surprises.
Selon Bank of America, si un investisseur en bourse avait manqué les 10 premières séances du S&P 500 chaque décennie (et non chaque année) depuis 1930, son rendement global aurait été de 28 %. Mais s’il était resté pleinement investi, il aurait été de 17 715 % (sic).
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« L’histoire nous enseigne qu’il est souvent conseillé de ne pas bouger lorsque la tempête fait rage. »commente John Plassard, le stratège de Mirabaud. Ce qui n’est en rien, pour la rédaction, un éloge de l’immobilisme, mais plutôt une incitation à continuer de proposer des valeurs porteuses, tout en excluant les autres.
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