L’histoire macabre de Carly, 15 ans, reconnue coupable du meurtre de sa mère
Une Américaine de 15 ans a été reconnue coupable du meurtre de sa mère aux États-Unis en mars 2024.
Le visage encore enfantin, elle ne pouvait retenir ses larmes. Pourtant, derrière ses yeux humides se cache l’histoire d’une adolescente meurtrière. Vendredi, Carly Gregg a été reconnue coupable de meurtre au premier degré, de tentative de meurtre et de falsification de preuves par un tribunal du Mississippi. La jeune fille a été condamnée à la prison à vie en plus d’autres peines cumulatives et ne pourra plus bénéficier d’une libération conditionnelle à l’avenir.
Carly Gregg a été interpellée grâce à des images de vidéosurveillance prises à son domicile le 19 mars 2024. Les images montrent l’adolescente tenant une arme dans son dos, se déplaçant maladroitement, avant de tirer sur sa mère Ashley Smylie, 40 ans, professeur de mathématiques au lycée Northwest Rankin. Le New York Post souligne qu’elle n’avait que 14 ans au moment du crime, au cours duquel elle a également tiré sur son beau-père.
Le procès a révélé que le couple avait découvert la « vie cachée » de Carly, qui consommait de la drogue. C’est un ami de la jeune fille qui l’aurait dénoncée. « Il était tellement préoccupé par la consommation de marijuana de Carly, par le fait qu’elle était défoncée et par le fait qu’elle avait des téléphones jetables, dont sa mère n’était pas au courant, qu’il s’est senti obligé de le dire », a déclaré Kathryn Newman, procureure adjointe du comté de Rankin, lors du procès.
Son état mental en question
Carly Gregg a refusé de plaider la folie. Jeudi, un psychiatre a confirmé qu’elle était en état de crise au moment de la fusillade. Il a ajouté que l’adolescente souffrait de graves sautes d’humeur, entendait des voix et souffrait de troubles dissociatifs, aggravés par ses médicaments. Mais d’autres experts ont souligné des contradictions dans le récit de Carly après son arrestation, notant qu’elle n’avait jamais évoqué d’hallucinations lors du meurtre de sa mère.
Le beau-père de l’accusée a toutefois affirmé mardi que la fillette qu’il décrit comme « une adorable petite fille » n’avait aucun souvenir du drame. « Je n’ai jamais vu quelqu’un comme ça, même dans les films, elle n’était pas elle-même et je ne pense même pas qu’elle m’ait reconnu », a-t-il dit, ajoutant qu’il parle toujours quotidiennement à l’adolescente et que leur relation est « bonne ».