Rapport auditif – Alors que le magnat du cinéma américain est de nouveau jugé à la Cour pénale de Manhattan pour viol et agression sexuelle, les Américains craignent une essoufflement du mouvement Metoo.
Chaque matin, c’est le même rituel. Harvey Weinstein arrive dans la salle d’audience pressée dans un fauteuil roulant. Un policier a fait signe à trois photographes. Ces derniers approchent affaiblies, pointent leurs objectifs sur le visage émacié de l’accusé, faites quelques résonate « Clics » Et puis partez. L’audience peut alors commencer.
Le 15 avril, le procès du magnat du cinéma américain a commencé par la sélection d’un jury. Une phase cruciale qui s’est avérée particulièrement difficile: les personnes tirées par le lot doivent être impartiales et donc presque vierges de toute information concernant le fichier essayé. Cependant, au moment de la couverture de plus-média, qui n’a pas entendu parler de l’affaire Weinstein?
Après cinq jours, les procureurs et avocats de la défense ont finalement clôturé cette première étape du procès: après avoir contesté un peu plus d’une centaine de jurés potentiels, douze détenteurs et six suppléants ont été choisis. Ce mercredi 23 avril, le tribunal pénal de Manhattan pourra donc commencer à entrer au cœur de la question. Les débats devraient s’ouvrir avec la réquisition de l’ouverture du procureur et le plaidoyer de l’ouverture de la défense.
« Retour bancaire »
Depuis le retour du producteur de Pulp Fiction À la Cour pénale de Manhattan, les New-Yorkais et les New-Yorkais ne peuvent s’empêcher de penser à Donald Trump, condamné en 2023 à 5 millions de dollars de dommages-intérêts pour agression sexuelle contre l’ancien chroniqueur E. Jean Carroll. De Hollywood à la Maison Blanche, l’ombre d’un « Contrecoup » (Retour à la note de bâton) plane sur la société américaine. Ce nouveau procès de Weinstein pourrait-il sonner le glas de la mort pour le phénomène Metoo?