LFI veut une commission d’enquête sur l’organisation du vote
Les principales têtes de liste ont débattu sur France 2. Les principales têtes de liste aux élections européennes ont débattu pour la dernière fois à la télévision mardi sur France 2 dans le cadre de l’émission L’Evénement. Jordan Bardella (RN), Valérie Hayer (Renaissance), Raphaël Glucksmann (PS-PP), Manon Aubry (LFI), François-Xavier Bellamy (LR), Marie Toussaint (Les Écologistes), Marion Maréchal (Reconquête !) et Léon Deffontaines ) a répondu aux questions de Caroline Roux.
Emmanuel Macron mise sur les événements internationaux pour s’imposer avant les élections. Emmanuel Macron est peut-être engagé, mais son camp reste en retrait dans les sondages pour les élections européennes. Qu’à cela ne tienne, il va doubler la mise ces derniers jours. Le président de la République estime qu’il a une « responsabilité » de s’engager « à démasquer les idées du Rassemblement national », qui selon lui « menacent l’Europe ».
Le Pen : « Les Français ne veulent ni du Pacte vert, ni du Pacte sur les migrations ». Les Français ne veulent plus de l’Union européenne telle qu’elle se construit depuis des années, ni le pacte migratoire, ni le pacte vert qui met en place une écologie punitive et ils veulent aussi exprimer leur désaccord avec la politique menée par Emmanuel Macron. Car après tout, l’Europe que nous vivons, c’est l’Europe de Macron», affirme la patronne des députés RN, Marine Le Pen, invitée de Télématin.
Glucksmann est le « grand retour du socialisme hollandais », selon Aubry. Sur CNews, la tête de liste LFI Manon Aubry cible Raphaël Glucksmanndonné en tête à gauche : « CONTREDepuis deux mois, on nous dit que les courbes vont se croiser entre Valérie Hayer et Raphaël Glucksmann, ça n’est absolument pas arrivé, c’est un ballon gonflé à l’hélium, il n’y a pas « je ne pense pas qu’il y ait une envie dans le pays pour le grand retour de François Hollande, pour le mal qu’il a fait au pays », dénonce-t-elle.
Valérie Hayer « très fière » d’avoir Gabriel Attal à ses côtés. « Depuis le début de la campagne, j’ai subi polémique sur polémique », a regretté Valérie Hayer mardi sur France Inter, après le soutien apporté la veille par Gabriel Attal qui a suscité la colère de l’opposition. « Quand j’entends les leçons de féminisme de François-Xavier Bellamy, dont on connaît les positions sur les droits des femmes et de la famille, c’est insupportable », dit-elle. « Faire ces attaques contre Gabriel Attal sur la base du sexisme et de la misogynie est scandaleux. Je suis très fière d’avoir Gabriel Attal à mes côtés », a-t-elle répété.
Olivier Faure dénonce le « dérapage » de Jean-Luc Mélenchon. Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure s’est indigné mardi sur Sud Radio d’un « dérapage incompréhensible » du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon qui semblait remettre en cause la sincérité des élections européennes. « Nous avons le droit de remettre en question l’organisation des élections. Ce qui est dramatique, c’est en fait de suggérer que ce serait une manipulation et que ce serait une manipulation dirigée contre le seul parti de La France insoumise, ce qui n’a aucun sens. C’est encore une fois un dérapage qui est incompréhensible car nous devons tous, ensemble, défendre la démocratie », déclare le patron du PS.
Arcom appelle les chaînes à « respecter strictement » les temps de parole. L’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, a appelé mardi les chaînes à « respecter strictement les règles » de temps de parole, avant l’entretien avec Emmanuel Macron sur TF1 et France 2 jeudi, à trois jours des élections européennes. « Tout ou partie des propos tenus lors de cet entretien pourront être pris en compte » dans le temps de parole de la liste du camp présidentiel et les autres listes doivent bénéficier en contrepartie d’un « accès équitable » aux émissions, a souligné le régulateur dans un communiqué. communiqué de presse.