Nouvelles

LFI : une seule solution, la dissolution !

Le président d’Avocats sans frontières appelle à l’interdiction de La France insoumise


Contre LFI, une seule solution : la dissolution ! Je sais, c’est gros. Aussi gros qu’un parti politique représenté à l’Assemblée nationale. Mais deux vérités, juridiques autant que politiques, sont indispensables si nous voulons sortir du carcan psychologique de notre conditionnement médiatique.

Première vérité : si un parti très à droite utilisait la même phraséologie antisémite et violente que la France Insoumise, parti situé à l’extrême gauche, il aurait été dissous depuis longtemps et n’aurait donc pas pu présenter de candidats. Il faut bien sûr y voir le bouclier protecteur de ce que j’ai appelé le « privilège rouge ». Un privilège si exorbitant que si l’on n’hésite pas à placer le Rassemblement national à l’extrême droite malgré son recentrage, il nous est interdit de placer la France Insoumise à l’extrême gauche, malgré sa radicalisation.

Rima Hassan, Paris, 30 avril 2024 © SEVGI/SIPA

Deuxième vérité : à quoi sert l’arme légale de la dissolution quand on n’ose pas l’utiliser contre la plus dangereuse des entités ? Sauf à dire que, quand elle est trop grosse, elle ne peut plus tomber, comme les grandes banques prises en flagrant délit de faillite frauduleuse, dont les Anglo-Saxons disent qu’elles sont  » trop gros pour faire faillite ».

A lire aussi : L’Assemblée nationale qui n’aimait pas son pays

Personne ne sait mieux que votre serviteur combien il est irréaliste et naïf de demander la dissolution des Insoumis. Mais mon goût de l’équité me commande de l’exiger comme principe moral et légal.

Comment peut-on accepter que Thomas Portes, un député indiscipliné, appelle à une action populaire contre les athlètes israéliens en plein Jeux Olympiques ?

Comment accepter qu’une Mathilde Panot, députée insoumise, ose encore discréditer les policiers impliqués dans l’affaire Adama Traoré, ce délinquant présenté comme un martyr, alors que lesdits policiers ont été blanchis ?

Comment accepter qu’Ersilia Soudais, une députée rebelle, dont la bêtise n’est pas une excuse, accueille en héros Salah Hamouri, condamné pour avoir tenté d’assassiner un rabbin ?

A lire aussi : Intifadas ?

Comment accepter que Rima Hassan, élue rebelle du Parlement européen, puisse participer à une manifestation pro-Hamas en Jordanie, sous les bannières de l’organisation terroriste et au milieu d’incantations en hommage à son défunt leader ?

Un parti politique qui ne met aucun frein à de telles dérives n’est pas digne d’exister dans un régime démocratique. Sauf que l’impunité politique, médiatique et judiciaire dont il jouit, non seulement en raison de privilèges, mais aussi parce qu’il représente désormais, par son identité radicale, la frange la plus extrême de la population, et qu’il fait tout pour importer, de gré ou de force, toujours plus d’extrémistes, prouve que nous ne vivons plus dans un régime démocratique.

Personne n’osera le demander. Raison de plus pour le proposer. Non seulement pour l’honneur, mais pour fixer une date. La France insoumise n’est pas un parti démocratique. Il est temps d’en tirer les conséquences.

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
Bouton retour en haut de la page